Europe : les usages mineurs en quête de financement
La commission européenne suggère une contribution volontaire des États membres pour assurer la coordination des usages mineurs de produits phytosanitaires entre pays.
La commission européenne suggère une contribution volontaire des États membres pour assurer la coordination des usages mineurs de produits phytosanitaires entre pays.

L’Allemagne, la France et les Pays-Bas ont alerté les ministres de l’agriculture des vingt-huit états européens sur la nécessité « d’assurer le financement équilibré » de la plateforme européenne de coordination pour les usages mineurs de produits phytosanitaires (EUMUCF). Créée en 2015, celle-ci favorise l’échange d’informations sur ces produits peu rentables pour les industriels qui n’ont pas d’intérêt à développer des molécules, pourtant nécessaires aux cultures spécialisées, notamment les fruits et légumes.
Un montant annuel payé par chaque État membre
Selon les trois États membres, il est « essentiel » que ce dispositif ait les moyens de poursuivre ses activités. Mais le financement temporaire de cette plateforme par la Commission européenne prendra fin en 2018. Selon, le commissaire à la santé, Vytenis Andriukaitis, il appartient maintenant à tous les États membres de prendre en charge des responsabilités communes afin que la plateforme de coordination puisse poursuivre son travail. Il suggère la mise en place d'un système de contributions volontaires dont le montant annuel payé par chaque État membre serait approximativement proportionnel à la taille de sa population. Un certain nombre d’États membres s’est dit prêt à en discuter, notamment le Danemark, le Portugal, l’Espagne, la Pologne, la Grèce, la Hongrie ou encore la République tchèque.