Des pistes d’export pour la pomme de terre française
L’augmentation de la consommation de pomme de terre de certains pays ouvre des opportunités.
L’augmentation de la consommation de pomme de terre de certains pays ouvre des opportunités.
La pomme de terre française a des opportunités au Liban et à Singapour. Une enquête, menée à la demande du CNIPT, identifie ces deux pays, ainsi que les Emirats Arabes Unis et la Malaisie, comme des destinations d’export potentielles. La pomme de terre est très consommée au Liban, chaque habitant en mange près de 77 kg par an. Le prix et l’apparence sont les premiers critères d’achat pour les consommateurs libanais, qui sont peu sensibles à la provenance des produits. Les magasins de grande distribution sont en pleine expansion, avec notamment des enseignes françaises comme Carrefour, Auchan ou Monoprix.
Des produits d’origine française pour les Libanais
De ce fait, les fournisseurs sont plus exigeants sur la qualité, les calibres ou les délais de livraison. La grande distribution peut permettre de proposer aux Libanais de nouveaux produits d’origine française. Les hôtels et restaurants haut-de-gamme peuvent aussi être des voies de développement. A Singapour, la consommation de pommes de terre se développe fortement, alors qu’il n’y a pas de culture locale. 80 % des importations de pommes de terre sont destinées à fournir la restauration hors foyer. La Chine, le Bangladesh, les Etats-Unis, l’Indonésie et la Malaisie fournissent plus de 80 % des pommes de terre consommées à Singapour. La France exporte seulement quelques centaines de tonnes vers Singapour ces dernières années. Mais l’image positive des produits alimentaires français ainsi que l’absence de droits de douane pour les pommes de terre en font une destination potentielle des pommes de terre françaises.
Source : Pomme de terre hebdo