Crise des fruits d’été : qu’ont décidé les représentants des grossistes et des producteurs ?
L’abricot est en crise avec des volumes inhabituellement élevés et une demande pas assez dynamique dans un contexte de pouvoir d’achats de consommateur tendu. L’AOP Pêches et Abricots de France, la FNPF et l’UNCGFL ont décidé de mesures communes.
L’abricot est en crise avec des volumes inhabituellement élevés et une demande pas assez dynamique dans un contexte de pouvoir d’achats de consommateur tendu. L’AOP Pêches et Abricots de France, la FNPF et l’UNCGFL ont décidé de mesures communes.
Face au contexte de crise dans lequel évolue l’abricot français cette saison, l’AOP Pêches et Abricots de France, la FNPF (producteurs de fruits) et l’UNCGFL (grossistes en fruits et légumes) ont « ouvert un canal de discussion » et ont pris, ensemble, les décisions suivantes :
- A court terme : les entreprises de gros mettront en avant en priorité les fruits français, en renforçant le dialogue vendeurs-acheteurs. Les démarches d’identification (Vergers écoresponsables, Haute Valeur Environnementale, signes officiels de qualité…) seront plus particulièrement soutenues.
- A moyen terme : il a été décidé de travailler à l’adaptation des produits à la demande des consommateurs, aussi bien sur le marché du commerce de détail que de la restauration collective.
Une consommation pas assez dynamique qui remet en cause le maintien du verger français
Pour mémoire, la saison des abricots français est caractérisée par la conjonction de plusieurs facteurs. En production, les volumes sont inhabituellement élevés en ce milieu de saison et la baisse des exportations françaises (concurrence européenne) pèse sur le marché intérieur. Malgré la nette amélioration de la qualité des fruits, la consommation en France n’est pas assez dynamique pour absorber ce pic d’offre. D’autant plus que le contexte de pouvoir d’achat pour les consommateurs reste tendu.
« La filière subit d’importantes difficultés. Aussi, maintenir le verger français en l’état, est fortement remise en cause », avertissent les organisations.