Consommation : la tomate ronde perd du terrain
Dans son dernier bilan de campagne, FranceAgriMer dévoile les tendances de la consommation française de tomate en 2016. La tendance à la baisse relative des variétés rondes se confirme.
Dans son dernier bilan de campagne, FranceAgriMer dévoile les tendances de la consommation française de tomate en 2016. La tendance à la baisse relative des variétés rondes se confirme.
Le volume d’achat de tomates fraîches par ménage a légèrement augmenté en 2016 : 14,18 kg annuels, + 0,2 % par rapport à 2015, pour un prix moyen de 2,61 / kg. En considérant les cinq dernières années, ce chiffre est également supérieur à celui de l’année 2012 (14,07 kg) mais inférieur à ceux de 2013 et 2014 (14,66 kg et 14,57 kg). Les variétés rondes (grappe comprise) prédominent mais perdent du terrain. Elles représentent 68 % des volumes achetés, contre 72 % en 2014. Derrière, les variétés allongées (9 %), les tomates cerises (9 %) ainsi que les tomates côtelées et de type coeur de boeuf (6 %) progressent. « Les acheteurs de tomates fraîches en 2016 demeurent plutôt seniors, de catégorie sociale moyenne inférieure et se situent majoritairement en région parisienne, mais également dans l’Ouest et le Sud », précise le rapport de FranceAgriMer.
Le prix de vente moyen en hausse
Les hypermarchés et supermarchés sont toujours les lieux d’achats privilégiés pour la tomate, et de loin. Près de 57 % des volumes est vendu par ce biais, en hausse de 1,4 point en 2016 après plusieurs années de baisse. Suivent le hard-discount (13,1 % des volumes,- 1,2 point), les marchés et foires (9 %, - 0,2 point), les épiceries et supérettes (6,1 %, + 0,2 point), les primeurs (5,7 %, - 0,5 point) et les grandes surfaces frais (3,4 %, + 0,1 point). Le poids des magasins bio reste modeste (0,6 % des volumes) mais il est en très forte croissance, de l’ordre de + 24 % par rapport à 2015.
Les magasins bio présentent le prix de vente moyen le plus élevé (3,81 euros/kg), devant les épiceries et supérettes (2,98 euros/ kg), les primeurs (2,89 euros/ kg), les grandes surfaces frais (2,71 euros/kg), les hyper et supermarchés (2,62 euros/kg), les marchés et foires (2,51 euros/kg), et le hard-discount (2,17 euros/kg). Les prix de vente moyens sont en hausse dans tous les circuits de distribution par rapport à 2015, à l’exception des épiceries et supérettes.