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Outre-mer
Banane durable : des moutons pour la gestion de l’enherbement

Keny Brunie associe animaux de service et appareils de tonte pour gérer l’enherbement de sa bananeraie. Depuis son installation en 2019, il conduit son exploitation sans herbicides.

Ceci est le quatrième épisode de la saga "Banane durable" que FLD rapporte des Antilles.

Installé en 2019 à Goyave en Guadeloupe, Keny Brunie conduit sans herbicides depuis le début son exploitation de 4,39 ha plantés. Tout se fait mécaniquement. Et depuis un an, il a recours aux animaux de service. Soit dit autrement, des moutons. Qui ont l’avantage de ne manger que l’herbe.

Keny Brunie possède 9 têtes, des mâles, de race Martinik (croisements par l’Inra-Antilles de Barbados Black Belly, West African et Virgin Island White). « Ce n’est pas quelque chose qui s’improvise. Je suis également éleveur sur une autre exploitation voisine donc j’ai la fibre. Mon modèle n’est pas évident à reproduire », prévient-il. La bananeraie est “découpée” en paddocks de 1 000 m2, séparée par des clôtures électrifiées. Les moutons sont laissés à paître deux jours par paddock ; ils sont rentrés la nuit dans la bergerie.

Keny Brunie associe aux animaux de service l’utilisation d’appareils de coupe. Le jour de notre visite, le 11 novembre, il venait justement de recevoir la machine Agria 9600, une tondeuse girobroyeur radiocommandée tout terrain venant d’Allemagne. « Environ 45 000 €, j’y ai investi toutes mes économies. Mais la banane j’y crois, donc j’investis, je teste », conclut-il.

 

 

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