Tarn-et-Garonne
Avec l’apport des fruits de la Capel, Cancel Fruits développe l’export
Nouvel entrepôt, augmentation du potentiel en fruits (singulièrement en prunes), l’expéditeur de Castelsarrasin et ses 200 producteurs partenaires ont le vent en poupe.
Nouvel entrepôt, augmentation du potentiel en fruits (singulièrement en prunes), l’expéditeur de Castelsarrasin et ses 200 producteurs partenaires ont le vent en poupe.
Le 17 mai, l’entreprise de conditionnement et d’expédition Cancel Fruits a inauguré sa nouvelle installation sur la zone industrielle de Barrès 3, à Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne). Couvrant une superficie de 7 500 m2, l’entrepôt dispose de 2 500 m2 de froid. Il peut traiter environ 18 000 t de fruits par an, grâce à un matériel de dernière génération (trieuse optique pour le calibrage). À peine inaugurée, cette station devrait prochainement s’agrandir de 1 200 m2 supplémentaire (stockage froid et chambre d’affinage).
Cette extension renvoie à l’autre actualité de Cancel Fruits : la reprise de l’activité fruits de la Capel, située à Montpezat-de-Quercy (Tarn-et-Garonne). Maxime Gil, cogérant de l’entreprise explique : « L’activité fruits de la Capel était déficitaire depuis plusieurs années. Elle s’est rapprochée de nous et nous avons racheté son fonds de commerce pour la cerise, la prune et le raisin de table. Trois personnes de Capel nous ont aussi rejoints ».
Collatéralement, Capel s’est désengagé de BC Fruits, la structure commune créé avec Boyer en 2016 pour la prune (cf. FLD Hebdo du 10 février 2016). Maxime Gil précise : « Le porte-feuille client de Capel comporte des grossistes et des enseignes en Europe. Du coup, nous allons développer l’exportation, qui n’était pas privilégiée jusqu’à présent ».
Les 2 000 t de prunes de la Capel s’ajoutent donc aux 7 000 t produites par Cancel Fruits qui avec 9 000 t est leader sur le marché. La saison s’annonce plutôt bonne avec des tonnages et de la qualité. La filière prunes est en pleine réflexion (cf. FLD Hebdo du 16 mai) : « Il faut privilégier les variétés gustatives -nous sommes engagés dans la démarche Lovita - et il ne faut pas avoir de scrupules à remplacer une variété en place par une meilleure. En revanche, je ne suis pas favorable à l’abandon des précoces. Il y a une consommation pour cette prune et elle permet d’être présent sur toute la campagne. On ne peut pas empêcher le commerce. N’oublions pas non plus que les variétés précoces participent aussi à l’équilibre financier de l’exploitation », analyse Maxime Gil.
Avec les 2 000 t de prunes de la Capel qui s’ajoutent à ses 7 000 t, Cancel Fruits devient leader du marché.