Transformation
Altho : les chips montent en volume
La société bretonne Altho enregistre une tendance à la hausse de ses volumes en chips sur le plan national.
La société bretonne Altho enregistre une tendance à la hausse de ses volumes en chips sur le plan national.

Le groupe breton Altho spécialisé dans la chips enregistre une hausse de ses volumes, sur le marché national. La hausse se vérifie aussi bien en MDD (principale activité) mais aussi sous sa marque Bret’s : « C’est la deuxième marque de chips sur le marché national. La demande est beaucoup plus élevée depuis 2015. Son succès est dû pour partie à sa large gamme de saveurs et à la communication par le bouche-à-oreille. L’installation et la notoriété de la marque Bret’s se font progressivement dans les rayons de la grande distribution. Autre tendance : les consommateurs de chips en GMS se tournent beaucoup plus vers les marques nationales », explique Jean-Yves Robert, directeur du site Altho au Pouzin(Ardèche).
Ce site de production qui a démarré en mars 2014 (avec 3 100 t de chips produites à ses débuts) poursuit le développement des partenariats avec les producteurs de pommes de terre primeurs de la fin juin à septembre en région Auvergne-Rhône-Alpes et en vallée du Rhône.
Développer l’export figure parmi les projets
120 ha de pommes de terre sont aujourd’hui cultivés en Auvergne-Rhône-Alpes par des agriculteurs partenaires pour approvisionner l’usine ardéchoise. « Le site enregistre une hausse des volumes de la part des producteurs partenaires que nous suivons sur le terrain », assure Jean-Yves Robert. L’usine Altho du Pouzin prévoit pour 2017 un volume de 6 200 t de chips, soit une hausse en volume de 9 % de 2015 à 2017. Ce site fait aujourd’hui travailler, en pleine saison, une centaine de personnes. Il recherche actuellement des conducteurs de lignes et de machines pour assurer son développement à venir.
Le groupe Altho avec ses deux unités de production, en Bretagne et en Ardèche, prévoit un chiffre d’affaires de 97 M€ en 2017 pour un total de 400 salariés contre 95 M€ en 2016. « Asseoir le développement des sites et développer l’exportation sont nos prochains objectifs à court terme », conclut Jean-Yves Robert.