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[Coronavirus Covid-19] Fruits à noyau : la saison espagnole s'annonce compliquée

La Fepex a diffusé les premières estimations de récolte pour les fruits à noyau, dont la campagne débute dans certaines régions.

Concernant la récolte de fruits à noyau en Espagne, les situations sont contrastées d’une région productrice à l’autre. © PixHere
Concernant la récolte de fruits à noyau en Espagne, les situations sont contrastées d’une région productrice à l’autre.
© PixHere

Le comité spécialisé « fruits à noyau » de la Fepex (association des producteurs et exportateurs espagnols de fruits) a analysé le début de campagne pour l’origine espagnole. Les situations sont contrastées d’une région productrice à l’autre.

Une saison globalement en avance

L’Andalousie prévoit un tonnage en recul de 15 % à 20 % et a deux semaines d’avance sur le calendrier traditionnel. La production de pêches et de nectarines devrait passer de 49 000 t en 2019 à environ 40 000 t cette année. La majeure partie de la récolte devrait s’effectuer dans la seconde moitié du mois de mai.

En Murcie, la campagne commencera véritablement à partir du 25 avril. Entre 80 000 t et 90 000 t de pêches plates de la variété Paraguayen sont attendues. Les nectarines devraient aligner un potentiel entre 70 000 t et 80 000 t, et les pêches rouges, environ 30 000 t. L’abricot devrait représenter 30 000 t. En Estrémadure, il est à noter le démarrage de 2 000 ha de vergers, notamment en prunes. Pour d’autres régions, la Fepex souligne qu’il est encore un peu trop tôt pour établir des prévisions. C’est le cas principalement pour les régions tardives comme l’Aragon, la Rioja et la Catalogne.

Inquiétudes sur la main-d’œuvre et la consommation

Les producteurs de fruits à noyau espagnols partagent par ailleurs un certain nombre de préoccupations. La main-d’œuvre est la première d’entre elles. Ainsi, dans la région de Huelva, la moitié du personnel nécessaire pourrait faire défaut et, dans la région de Séville, le manque de main-d’œuvre pourrait atteindre 35 %. L’autre inquiétude concerne l’incertitude due au comportement des consommateurs dans cette période de coronavirus. En Espagne, il a été constaté des tendances d’achat pour certains fruits variant d’une semaine à l’autre.

Enfin, les exportateurs espagnols s’inquiètent sur le repositionnement de certains marchés européens, notamment la France, sur leurs productions nationales. En 2019, les exportations espagnoles de fruits à noyau (pêche, nectarine, prune, cerise) se sont élevées à 1,04 Mt, en progression de 9,4 % par rapport à 2018.

Le manque de main-d’œuvre lié à la crise sanitaire crée de l’inquiétude, surtout en Andalousie.

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