C’est qui le patron atteint des records
Pour le lait UHT et le beurre bio, la marque C’est qui le patron (CQLP) se hisse en tête des ventes en hyper et supermarchés.
Pour le lait UHT et le beurre bio, la marque C’est qui le patron (CQLP) se hisse en tête des ventes en hyper et supermarchés.
C’est tout un symbole, cette place de numéro un, sur une période de douze mois (à P06 2021), hors marques de distributeur (MDD) et promotions. Le lait UHT conventionnel C’est qui le patron (CQLP) dépasse en volume et en valeur le Lactel et le Grandlait. Le beurre bio dépasse en volume et en valeur le Président bio et le Grand Fermage bio, sur deux références : doux et demi-sel.
« Ces résultats ont été atteints alors que les produits sont dans seulement 54 % des magasins HMSM (hyper et supermarchés) pour le beurre doux et 32 % pour le demi-sel à fin décembre 2021. Le potentiel est donc encore très grand et le soutien aux producteurs peut s’accentuer encore dans les prochaines semaines », pointe Nicolas Chabanne, fondateur de la marque.
Vers des hausses de tarif ?
Vendu à 2,94 €, ce beurre rémunère au moins 466 €/1 000 l les producteurs, sur les volumes vendus. Suite à un vote des sociétaires, tous les bénéfices 2021 de CQLP sont reversés à des producteurs principalement, aux personnels soignants et à des personnes en difficulté. De plus, quelque 3,2 millions d’euros ont également été versés aux producteurs en conversion bio grâce à 15 centimes d’euros reversés par plaquette de beurre bio.
« Il n’y a pas d’évolution de tarifs prévue. Cela reste exceptionnel et c’est toujours le résultat d’un vote collectif de la coopérative de consommateurs. Une telle décision est délicate, car une hausse de tarif peut entraîner une baisse des volumes achetés. Mais nous surveillons les coûts côté producteurs », assure Nicolas Chabanne.
Interviewé sur BFM business, il indique que les éleveurs dont 100 % du lait produit est payé en CQLP ont assuré à la marque qu’ils peuvent amortir l’inflation des matières premières si elle ne dure pas longtemps. « Mais il y a un vrai problème pour les éleveurs qui n’ont qu’une partie des volumes payés en équitable. Pour le consommateur, une solution simple pour couvrir l’inflation des charges côté producteurs est d’acheter massivement des produits équitables - et il existe d’autres marques que CQLP en équitable », conclut Nicolas Chabanne.