Sommet de l’élevage 2022 - Mise en avant de la longévité fonctionnelle de l’Aubrac et de son aptitude au croisement
Après le concours national organisé l’an dernier à Cournon, les éleveurs aubracs sont revenus en plus petit comité sur ring du zénith d’Auvergne. Ils ont mis en avant les atouts de leurs animaux pour s’adapter aux évolutions du climat sans occulter leur bonne aptitude à une conduite en croisement.
Après le concours national organisé l’an dernier à Cournon, les éleveurs aubracs sont revenus en plus petit comité sur ring du zénith d’Auvergne. Ils ont mis en avant les atouts de leurs animaux pour s’adapter aux évolutions du climat sans occulter leur bonne aptitude à une conduite en croisement.
Eleveurs respectivement dans l’Aveyron et en Lozère, les deux juges Patrice Thérond et Kévin Ranc ont mis en avant lors de leur jugement des animaux de format modéré, aux aplombs solides avec de grosses ouvertures de bassin.
Des formats permettant de produire des poids carcasses le plus souvent compris dans une fourchette oscillant entre 380 et 430 kg, en phase avec la demande de la plupart des distributeurs. Et de rappeler également l’importance de retenir des animaux d’un format modéré à forte capacité d’ingestion pour comprimer les coûts liés à l’alimentation. Autant d’aptitudes qui sont un atout pour affronter les évolutions en cours et à venir du climat.
La plus-value liée au croisement
Le concours s’est achevé sur la désormais habituelle présentation des broutard(e)s croisé(e)s Charolais, toujours appréciée des adeptes d’animaux très conformés. « Sur cette catégorie on veut d’abord des animaux vraiment éclatés côté muscles en extériorisant une bonne finesse d’os, un dessus bien tendu et le plus épais possible, associé à une belle finesse de cuir. La meilleure laitonne croisée âgée d’à peine 10 mois a cette année été vendue 1 650 € directement dans les travées », soulignait Denis Costerousse, éleveur dans Cantal, en charge du classement de cette section.
Projet de collaboration
La Mongolie était cette année le pays mis à l’honneur par les organisateurs du Sommet de l’élevage. Ses représentant se sont montrés intéressés par l’Aubrac en estimant que c’était l’une des races à viande française les plus intéressante pour être utilisée dans la steppe mongole. Un projet de collaboration pour la race Aubrac entre la Mongolie et la France a d’ailleurs été signé dans la foulée sur le stand de l’OS !
A signaler également que le prochain concours national aura lieu en septembre 2023 à Aumont-Aubrac en Lozère.