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Face à la résurgence « inhabituelle » de la FCO dans le Massif central, le Sommet de l’élevage durcit les règles d’entrée

Depuis le début du mois d’août, le sud du Massif central est concerné par une recrudescence de « cas cliniques » au sérotype 8 de la fièvre catarrhale ovine (FCO). Pour sécuriser le rassemblement des animaux participants au Sommet de l’élevage, qui se tiendra du 3 au 6 octobre prochain, les organisateurs ont fait évoluer les conditions sanitaires d’entrée.

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Près de 2 000 animaux sont attendus cette année au Sommet de l'élevage, à Cournon-d'Auvergne. Les éleveurs ayant des bovins ou des ovins touchés ou qui ne présentent pas de test PCR négatif pour la FCO ne pourront pas participer à l'évènement. 
© Sommet de l'élevage

« Afin de protéger les animaux participants au Sommet de l’élevage, suivant les recommandations des autorités sanitaires (GDS), nous complétons notre protocole sanitaire vis-à-vis de la FCO », annoncent les organisateurs du salon, dans un courrier diffusé le 13 septembre 2023.

Durcissement du protocole sanitaire

Les modalités choisies par le Sommet de l’élevage sont les suivantes :

  • Une désinsectisation des animaux inscrits par l’application d’un produit désinsectisant avant le 15 septembre ;
  • Une prise de sang, complétée par un test PCR sept jours plus tard ; les organisateurs recommandent à cette occasion de procéder à une seconde désinsectisation ; 
  • Une désinsectisation sur place sera réalisée. 

« Dans tous les cas, une désinsectisation sera réalisée à l’arrivée, par le Sommet de l’élevage, lundi 2 octobre, avec consigne de retarder de deux heures le lavage des animaux pour garantir l’efficacité du produit », précise la note.

Emmanuel Garin, vétérinaire épidémiologiste à GDS France, préconise par ailleurs de désinfecter aussi les moyens de transport avant le chargement des animaux, pour éviter le déplacement des moucherons (Culicoïdes), vecteur de la maladie.

« Sur des rassemblements ponctuels comme celui des concours, la désinsectisation figure parmi nos recommandations pour réduire le plus possible les risques de contamination, ajoute Emmanuel Garin, de GDS France. En revanche, en phase de routine, cette méthode serait inenvisageable du fait de sa fréquence (tous les 10 à 15 jours), de la quantité importante de produits à appliquer et des impacts potentiels sur l’environnement et la santé humaine ».

« Il en va de la responsabilité de chacun de respecter scrupuleusement le protocole sanitaire mis à jour »

Pour sécuriser le déroulement d'un concours, « il en va de la responsabilité de chacun de respecter les protocoles en vigueur. En cas de suspicion de FCO, ou si les animaux sont confirmés atteints, la règle de base est de ne pas participer à un concours. Des recommandations complémentaires ont été proposées aux organisateurs de concours, les éleveurs ne doivent pas hésiter à contacter leur GDS s'ils ont des questions », appuie le vétérinaire épidémiologiste. 

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