Les loups, plus nombreux, prennent goût aux bovins
La population lupine progresse. D’après le suivi estival réalisé par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), il y avait à l’automne 2018 en France, 85 zones de présence permanente (ZPP), dont 72 meutes.
La population lupine progresse. D’après le suivi estival réalisé par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), il y avait à l’automne 2018 en France, 85 zones de présence permanente (ZPP), dont 72 meutes.
Le dernier bilan hivernal faisait état de 74 ZPP dont 57 meutes. « Il est probable que l’estimation de l’effectif en sortie d’hiver 2018-2019 dépasse les 500 loups. […] Pour mémoire, le gouvernement s’était fixé comme objectif d’atteindre ce seuil à l’échéance du présent plan loup, soit 2023, et a pris l’engagement de réexaminer le dispositif de gestion une fois l’objectif atteint », explique l’ONCFS
Dans le sud du Massif central, les attaques ne se cantonnent plus aux ovins. Les veaux naissants ont été eux aussi cet automne de plus en plus concernés. Cette évolution prévisible va inévitablement s’accentuer dans les mois et années à venir compte tenu de la prolificité de l’espèce dont les effectifs augmentent actuellement d’environ 20 % par an. Le loup, classé dans l’annexe II de la Convention de Berne, fait partie des espèces « strictement protégées ». Toutes les tentatives pour faire évoluer ce classement ont jusqu’à présent échoué. Le Comité permanent de la convention de Berne s’est réuni du 27 au 30 novembre dernier mais n’a pas répondu à la demande d’élus de territoire de déclasser l’animal de ce statut.