Aller au contenu principal

Gestion du pâturage
Le déprimage pour améliorer la qualité des fourrages

Le pâturage précoce des surfaces destinées à la fauche est une pratique très courante dans les systèmes allaitants. En plus de son rôle dans la gestion de l´herbe, il a pour effet d´adapter le chargement à la portance des sols.


« Le déprimage est indispensable pour bien gérer l´herbe en début de saison. Dès que l´herbe atteint 8 cm dans la parcelle, le déprimage peut débuter. Les animaux vont consommer les plantes les plus précoces dont l´épi est déjà formé », explique-t-on à la Chambre d´agriculture de la Creuse.
Le déprimage doit se faire sur une période courte
« En conséquence les plantes tallent davantage, le rapport feuille sur tige est amélioré. Le fourrage à récolter sera d´une meilleure valeur nutritive, et il pourra également se récolter un peu plus tard en saison. » Mais attention, pour ne pas pénaliser les rendements en fourrage, le déprimage ne doit pas non plus se prolonger trop tard. Suivant la zone géographique et l´altitude à laquelle se situe l´exploitation, il doit cesser entre la fin avril et la mi-mai.
En revanche, une constante quelle que soit la zone où se situent les prairies : « le déprimage n´est possible que sur une période relativement courte, il est donc indispensable qu´il débute tôt. Lorsque le chargement est faible, la surface à pâturer est importante et la nécessité de déprimer précocement, encore plus forte. »
En pratique, il est judicieux d´intercaler une parcelle destinée à la pâture pendant le déprimage afin de sécuriser la quantité d´herbe à pâturer au cours du second cycle de pâturage. On peut également être amené à arrêter le déprimage et à débuter le pâturage avant la fin du mois d´avril pour ne pas être dépassé par l´herbe fin mai.

Les plus lus

Décapitalisation : une baisse du cheptel-mère de 20 % à horizon 2030 aurait des conséquences quasi irréversibles « bien au-delà des fermes »

Dans le cadre des Matinales de la Recherche tenues le 18 mars à Paris, la société de conseil Ceresco a projeté, pour le compte…

<em class="placeholder">Florent Meliand, sélectionneur et éleveur de Limousines en système naisseur à Saint-Ulphace (Sarthe)</em>
Florent Méliand, éleveur de limousines dans la Sarthe : « Mon objectif est d’en faire des ruminants le plus tôt possible »

Rationaliser les coûts, Florent Méliand, à Saint-Ulphace dans le pays du Perche sarthois, l’a toujours intégré dans sa logique…

<em class="placeholder">Vache Aubrac couchée sur une logette.</em>
Bâtiment d'élevage : « Nos vaches aubrac s’accommodent bien aux logettes conçues pour les laitières »

À l’EARL des Bachoux, à Valuejols dans le Cantal, soixante-dix vaches aubracs ont remplacé depuis 2022 les montbéliardes dans…

<em class="placeholder">parc de contention pliable </em>
Astuce d’éleveur : un parc de contention qui se replie le long du bâtiment

Éric Castanié, à Valence-d’Albigeois dans le Tarn, a monté un parc de contention fixé sur la façade avant de son bâtiment…

charolaise vêlage
La provision pour augmentation de la valeur du stock de vaches est-elle intéressante ?

La déduction fiscale 2024 devient provision en 2025 et même, en pratique, une prime à l’augmentation du cheptel.

<em class="placeholder">Flavien et Benoit Lecler, agriculteur à Ouville dans la Manche, devant la Remorque autochargeuse Pöttinger Jumbo 7210 Combiline de la Cuma L&#039;Entraide d&#039;Ouville dans la ...</em>
« Nous avons investi en Cuma dans une remorque autochargeuse d’occasion pour accéder à une machine performante, tout en limitant le coût de revient »

Dans la Manche, la Cuma d’Ouville a fait le choix d’investir dans une remorque autochargeuse d’occasion. Cette démarche permet…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site bovins viande
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière bovins viande
Consultez les revues bovins viande au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière bovins viande