Aller au contenu principal

Prix des matières premières
Des contrats interfilières annoncés pour le 1er juillet

Face à la volatilité des cours des matières premières, les éleveurs, céréaliers et fabricants d’aliments ont décidé de mettre en place des outils de contractualisation. Tous les partenaires ont affiché, lors d’une conférence de presse organisée par la FNSEA le 16 février dernier, leur détermination à être opérationnels d’ici le 1er juillet prochain. Ils y travaillent depuis le mois de septembre.


CONTRATS-TYPES ENTRE COLLECTEURS DE GRAINS ET FABRICANTS D’ALIMENTS


Des contrats types entre collecteurs de grains et fabricants d’aliments seront proposés : ils prévoiront le lissage des prix de marché sur plusieurs mois ou s’appuieront sur les prix moyens de campagne aux producteurs de grains. De même, entre fabricants d’aliments et éleveurs, des contrats-types assureront aux éleveurs une visibilité du coût de l’aliment. A côté de ces contrats, les partenaires développeront des outils de couverture de marché mutualisés afin d’en limiter le coût. Il est aussi proposé la création de marchés à terme sur les tourteaux, « en particulier le tourteau de colza et peut-être même sur d’autres produits comme les drèches de céréales », a précisé Xavier Beulin président de la FNSEA. L’idée d’un marché à terme physique sur les produits carnés, porcs et viande bovine, fait également son chemin au niveau de FranceAgrimer.


UNE CONTRACTUALISATION « AVAL »


Mais la démarche ne pourra aboutir que si la volatilité des prix est répercutée sur les produits finis. Les partenaires proposent donc une contractualisation « aval ». Ils souhaitent mettre en place un index sur le cours des matières premières en pied de facture. Cet index permettrait aux opérateurs (transformateurs laitiers, abatteurs…) de répercuter « à la hausse comme à la baisse » l’évolution des cours des matières premières aux consommateurs en dehors de toute négociation commerciale. Des indices reflétant la proportion des produits dans un panel de produits de grande consommation permettrait de calculer cet index. Les représentants des filières éleveurs (lait, viande bovine, porc et volaille) soutiennent pleinement cette démarche. Xavier Beulin a demandé au gouvernement « de mettre tout son poids dans la balance pour faire aboutir cette initiative des céréaliers et des éleveurs ».

Les plus lus

<em class="placeholder">« Toutes les rations sont revues chaque année, une fois tous les fourrages récoltées et leur composition évolue en fonction des opportunités d&#039;achats de sous-produits ...</em>
Engraissement : « Chaque broutard acheté m'a permis d'obtenir une marge nette de 120 euros »

Thomas Rondier, à la tête d’un système naisseur-engraisseur avec achat dans le Cher, est parvenu au cours des cinq dernières…

<em class="placeholder">Kathleen Brémont et Stéphane Le Moigne, à la tête d’un troupeau de 170 mères Angus à Ver dans la Manche</em>
Abattoir à la ferme : « De leur naissance jusqu’à l’abattage, nos bovins ne quittent jamais leur lieu de vie »

C’est une première en France. Kathleen Brémont et son compagnon Stéphane, à la tête d’un troupeau de 170 mères Angus à Ver…

<em class="placeholder">engraissement de jeunes bovins </em>
Engraissement des broutards : quelles sont les opportunités de marché à saisir ?

En France, les cours porteurs de la viande, le développement de la contractualisation et les soutiens au financement ont …

balle ronde paille chargement pailleuse
Astuce d’éleveur : « Je travaille en sécurité grâce à un support de chargement des balles dans la pailleuse et une tablette d’écornage »

Patrick Feuillet, à Mont-Saint-Jean dans l’Aisne, élève seul 80 mères charolaises. Pour travailler en sécurité, il multiplie…

champ de triticale essais variétaux
Céréales en élevage bovins viande : le triticale a quarante ans et toujours tous ses atouts

Rustique, productif en paille, peu sensible à l'acidité, le triticale est plébiscité par les éleveurs.

<em class="placeholder">Nicolas Urbain naisseur engraisseur en race limousine dans la Creuse</em>
Engraissement : « Mon autonomie est poussée un cran plus loin »

Nicolas Urbain, situé dans la Creuse, ne laisse rien partir en maigre. En 2023, la marge brute de son atelier viande frôle 157…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site bovins viande
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière bovins viande
Consultez les revues bovins viande au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière bovins viande