De bons rendements en 2019 pour les essais variétés betteraves fourragères
Les rendements moyens des essais de variétés 2019 sont supérieurs à 17 tonnes de matière sèche totale par hectare, soit plus de 19 500 UF/ha.
Les rendements moyens des essais de variétés 2019 sont supérieurs à 17 tonnes de matière sèche totale par hectare, soit plus de 19 500 UF/ha.
La betterave fourragère connait ces dernières années une augmentation conséquente de ses surfaces. "Entre la campagne 2014-2015 et la campagne 2018-2019, nous estimons à partir du nombre de doses commercialisées que la surface implantée en betteraves fourragères en France a progressé de 18.6 %" annonce Alexandre Carré pour l'Association de développement de la betterave fourragère. "Les éleveurs français confirment leur intérêt pour ce fourrage."
Comme chaque année, quatre essais avec un protocole commun ont été effectués lors de la campagne 2019, portant sur 23 variétés. Les rendements moyens sont supérieurs à 97 tonnes de racines par hectare et représentent plus de 17 tonnes de matière sèche totale par hectare, soit plus de 19500 UF/ha (pour une valeur de 1.15 UF par kilo MS).
De plus en plus de variétés sont désormais tolérantes à la rhizomanie et au rhizoctone brun.
Depuis l'année dernière, l'ADBFM a fait évoluer le classement des variétés de betteraves fourragères en trois types :
- le type "moyennement riche en MS" pour des variétés polyvalentes (pâturage, distribution entières ou en morceaux)
- le type "riche en MS" pour des variétés plus productives et se conservant mieux, qu'il est préférable de ne pas donner entières aux animaux.
- le type "très riche en MS" pour les variétés les plus productives, à teneur élevée en sucres solubles, utilisées en morceaux dans des rations bien adaptées.
L'ADBFM a décidé d'autre part de communiquer désormais sur des résultats en matière sèche totale, obtenue par dessication à l'étuve, et non plus sur la matière sèche soluble obtenue par analyse réfractométrique qui était jusqu'à présent l'unité de référence. Cela permet aux éleveurs de disposer d'une information plus précise et qui est davantage comparable aux teneurs en matière sèche des autres fourrages.
Lire aussi : "Des betteraves pâturées pour mes limousines"