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Bretagne
BioBreizh renforce son cahier des charges et poursuit sa progression

Déjà engagés dans un cahier des charges très rigoureux, les producteurs de BioBreizh veulent encore le renforcer pour des légumes plus durables et “éthiques”.

Luc Calvez, président : « Biobreizh interdit aussi les serres chauffées et la fertirrigation et favorise les approvisionnements locaux et français ».
© Véronique Bargain - FLD

Du 20 et 22 octobre prochain, sur le salon Natexpo, la coopérative bretonne BioBreizh présentera à ses partenaires son cahier des charges renforcé. « Notre objectif depuis toujours est d’avoir une production 100 % bio et 100 % durables, explique Luc Calvez, président de BioBreizh. Tous les producteurs respectent déjà un cahier des charges supérieur à celui de la certification européenne AB. Et nous voulons encore le renforcer pour être plus en cohérence avec l’esprit de la bio et proposer des produits plus éthiques et plus durables. Les consommateurs et les acheteurs sont de plus en plus sensibles à ces aspects. »

Pas de travailleurs détachés, des semences paysannes…

Le nouveau cahier des charges, qui sera testé sur 2019-2020, interdit notamment l’emploi de travailleurs détachés et l’usage de la désinfection vapeur, très consommatrice d’énergie fossile. Des diagnostics biodiversité seront réalisés sur les exploitations avec éventuellement la mise en œuvre de mesures pour la favoriser. Des listes positives de fertilisants organiques utilisables seront établies pour favoriser les produits locaux et exclure les fertilisants issus d’élevages intensifs.

L’accent sera mis aussi sur l’utilisation de semences paysannes et sur les économies d’eau, par exemple au niveau du lavage des légumes. Créée il y a vingt ans, BioBreizh propose 160 espèces de légumes commercialisés dans les magasins bio spécialisés (40 %), dans la grande distribution généraliste (25 à 30 %), chez des grossistes et à l’export (Allemagne). 60 producteurs respectent son cahier des charges, auxquels s’ajoutent 10 producteurs en phase de conversion.

En 2018-2019, la coopérative a réalisé un chiffre d’affaires de 25 M€, soit 30 % de plus qu’en 2017-2018. « Nos ventes augmentent sur tous les segments, indique Luc Calvez. La coopérative est bien positionnée en termes de sécurité, durabilité et éthique et les consommateurs nous font confiance, ce qui nous amène à renforcer encore ces aspects ».

« Nous voulons encore renforcer le cahier de charges pour être plus en cohérence avec l’esprit de l'agriculture bio ».

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