Quel avenir pour l’œuf bio
Avec des mises en place de pondeuses en croissance de 60 % de début 2017 à fin 2019, le marché de l’œuf bio s’envole. Cette année, il est dopé par la crise sanitaire du SARS-CoV-2, arrivée au moment d’un risque réel de surproduction.
Avec des mises en place de pondeuses en croissance de 60 % de début 2017 à fin 2019, le marché de l’œuf bio s’envole. Cette année, il est dopé par la crise sanitaire du SARS-CoV-2, arrivée au moment d’un risque réel de surproduction.
L’oeuf bio doit beaucoup son succès à son prix modéré. Pour maîtriser les coûts et fournir suffisamment, la tentation d’élevages de grande taille est forte, d’autant que le futur règlement européen le permet. Il revient aux opérateurs français de trouver le compromis entre des attentes contradictoires des consommateurs (prix, bien-être animal, élevage fermier). La certification bio des élevages de poulettes et l’aliment 100 % bio vont accroître mécaniquement les coûts de production. Si le surcoût de l’ovosexage s’ajoute, la hausse sera importante et la question « qui la prend en charge ? » se posera.
AU SOMMAIRE DE CE DOSSIER :
- « La filière avicole vit un tournant avec la réglementation bio »
- Les poulettes bio du Gouessant sortiront toutes bientôt
- Vincent Troel plébiscite le plein air pour ses poulettes bio
- Cizeron Bio propose un aliment pondeuse 100 % bio avec des matières premières locales