L’entreprise Bodin réduit son empreinte carbone avec un aliment bio 100 % origine France
La filière volaille bio de Terrena est passée à un aliment 100 % origine France pour améliorer son autonomie protéique, valoriser les cultures de ses producteurs, tout en réduisant l’impact sur le climat.
La filière volaille bio de Terrena est passée à un aliment 100 % origine France pour améliorer son autonomie protéique, valoriser les cultures de ses producteurs, tout en réduisant l’impact sur le climat.
Depuis janvier 2021, toutes les volailles biologiques de Bodin sont alimentées avec des matières premières provenant exclusivement de cultures françaises. « Cet engagement répond à plusieurs objectifs, explique Jérôme Caillé, président du groupement des éleveurs de volailles bio de Bodin. Il s’agissait à la fois de sécuriser nos approvisionnements en matières premières issues de l’agriculture biologique, de valoriser les productions végétales de nos exploitations et de répondre aux attentes environnementales de nos clients distributeurs et consommateurs, notamment sur l’enjeu de la déforestation associée au soja importé et sur l’impact climatique de nos produits. »
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Cette démarche globale s’inscrit dans le plan de Responsabilité sociétale et environnementale (RSE) initié en 2017. Baptisé Bodin 2030, il fixait un certain nombre d’objectifs à atteindre dont celui de l’autonomie protéique.
Une baisse de 15 % des émissions de GES
Pour mieux évaluer l’impact environnemental de la filière Bodin et savoir quelles actions prioriser, l’entreprise a fait réaliser une analyse du cycle de vie (ACV) d’un filet de poulet bio par un organisme spécialisé. « Elle a montré que la nutrition animale, notamment le transport des matières premières, était un vrai levier pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Pour un filet de poulet bio, il représente 17 % de l’impact global sur le changement climatique », précise Camille Lemouzy, chargée de mission RSE chez Bodin. « Le fait de nourrir nos volailles avec des matières premières biologiques issues uniquement de cultures françaises nous permet de diminuer de 15 % l’impact sur le climat de nos poulets, ce qui est loin d’être anodin. » À l’échelle de la filière Bodin, cela représente au total une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 10 000 tonnes par an
Encourager le lien au sol
Des protéines végétales françaises
« La culture de soja étant peu adaptée à nos territoires de Poitou-Charentes, un partenariat a été mis en place avec la coopérative Agribio Union, basée dans le Sud-Ouest. » Afin de pouvoir travailler les protéines végétales françaises, Terrena a également investi dans une usine de trituration de tournesol dans les Deux-Sèvres en partenariat avec le groupe Avril.
Un parcours en faveur du bien-être et de la biodiversité