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Une moyenne de vingt mille bovins par an

Six réunions publiques ont permis de présenter le futur marché au cadran d’Aumont-Aubrac porté par l’association Un cadran pour tous. À mi-parcours de l’étude de faisabilité, le président de l’association Frédéric Valette est revenu sur l’historique du projet tout en posant quelques échéances. La mise en route du cadran est espérée pour 2019.

De gauche à droite, Aline Chabanon, chargée de l’étude de faisabilité du marché ; Sylvain Chevalier, trésorier de l’association Un cadran pour tous ; Alain Astruc, maire d’Aumont-Aubrac et Frédéric Valette, président de l’association Un cadran pour tous.
De gauche à droite, Aline Chabanon, chargée de l’étude de faisabilité du marché ; Sylvain Chevalier, trésorier de l’association Un cadran pour tous ; Alain Astruc, maire d’Aumont-Aubrac et Frédéric Valette, président de l’association Un cadran pour tous.
© Sandra Hartmann

Hormis Langogne et son marché de veaux, Marvejols et ses ovins, il n’existe pas de marché de grande envergure en Lozère. Il y a bien Laissac et son marché de gré à gré tendant à devenir un marché de négociants et dans une moindre mesure Saugues et ses ovins. « Nous sommes à la porte de l’export, explique Frédéric Valette, président de l’association Un cadran pour tous. Un marché au cadran a toute sa place qui plus est en Aubrac, une des seules grosses races de France ne disposant pas de cette installation. » Le projet de cadran est né 2015, à l’issue d’un conseil fédéral regroupant les OPA du département. Bruno Bunisset, président du marché au cadran d’Ussel, invité à cette occasion avait su convaincre les éleveurs des avantages de cette structure : mise en concurrence, transparence, anonymat, garantie de paiement et traçabilité. Des propos résumés simplement par Frédéric Valette, « vous êtes des chefs d’exploitation, soyez chefs de vos ventes ». Une délégation s’est rendue à Ussel et l’étude de faisabilité a été lancée dans la foulée, en concertation avec Saugues. L’idée est de créer un projet commun autour de la commercialisation d’animaux avec un outil moderne et aussi de centraliser les ressources humaines (chef des ventes, réseau de bouverie notamment) ou la comptabilité. Le cadran de Mauriac, berceau de la Salers doit aussi servir de référence. En Lozère, Aumont-Aubrac, « l’un des centres de la race », a fait l’unanimité.

La suite dans le Réveil Lozère, page 3, édition du 15 décembre 2016, numéro 1388.

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