Un nouveau souffle pour l'agriculture et les territoires de montagne
Les chambres d'agriculture se félicitent de la reconnaissance et de la valorisation du rôle de l'agriculture dans le développement de la montagne. Un regret cependant : la définition floue autour de l'état de boisement d'une parcelle.
Plus de trente ans après la loi montagne, fondatrice pour les territoires concernés, les parlementaires ont définitivement adopté, fin décembre, le projet de loi de modernisation, de développement et de protection des territoires de montagne. Cet acte deux pose en principe fondateur le développement économique, social et environnemental des territoires de montagne. Il est présenté comme une actualisation de la loi de 1985 et une consolidation de ses acquis : reconnaissance des spécificités des territoires, nécessité de les prendre en compte dans les politiques publiques, mise en place du conseil national de la montagne et des comités de massifs. Cette loi montagne constitue donc un nouveau cadre législatif.
Des soutiens spécifiques
Christine Valentin, présidente de la chambre d'agriculture de Lozère, responsable du dossier montagne à l'Apca, regrette « la définition floue autour de l'état de boisement d'une parcelle laissant libre court à des interprétations subjectives pouvant entraîner des conflits d'intérêts entre agriculteurs et administration territoriale ».
La suite dans le Réveil Lozère, page 7, édition du 5 janvier 2017, numéro 1391.