Premières actions concrètes pour le Plan de relance en Lozère
Jeudi 14 janvier, la préfète de Lozère Valérie Hatsch et la chambre d’agriculture ont tous deux présenté les mesures du Plan de relance adaptables en Lozère, au niveau rural et pour l’agriculture.

Lors d’une conférence de presse le 14 janvier à la chambre d’agriculture à Mende, Christine Valentin, présidente de la chambre d’agriculture, accompagnée de Julien Tuffery, vice-président, ont présenté les mesures du Plan de relance consacrées à l’agriculture. Mesures qui passent par des appels à projets qui s’ouvrent dans le cadre d’enveloppes financières dédiées. « L’agriculture va vraiment participer à la relance économique de ce territoire, et au national aussi », a insisté Christine Valentin.
« Lors du lancement du plan de relance par le président de la République en septembre, la profession agricole, les chambres d’agriculture entre autres, a réussi à négocier qu’il y ait une ligne sur l’agriculture, pour un montant d’1,2 milliard d’euros », s’est félicitée la présidente de la chambre d’agriculture. « Nous avons deux ans pour déployer ce plan de relance et aller chercher de la valeur sur le territoire, et développer les filières existantes et en développer de nouvelles », a noté Christine Valentin. « L’agriculture a aussi souffert de la crise de la Covid-19 », a rappelé la présidente de la chambre d’agriculture. Pour Julien Tuffery, pendant la crise sanitaire, « l’agriculture a tenu son rang, elle fait partie des secteurs d’activité qui n’ont pas faibli ».
Si la machine a semblé mettre longtemps à se mettre en route, Christine Valentin a rappelé qu’il a fallu construire le plan de relance et ses contenus, puis « se l’approprier et former les agents aux méthodes et contenus, et enfin, se déployer sur le terrain, au plus près des agriculteurs ».
Si les mesures concernant l’agriculture présente dans le Plan de relance réjouissent la chambre d’agriculture, la règle du « premier arrivé, premier servi » utilisée, est regrettée par ces derniers. « Cette règle ne permet pas aux agriculteurs de poser sereinement la réflexion sur la priorité des investissements à l’échelle de l’exploitation », ont-ils pointé. L’autre inquiétude soulevée par la chambre d’agriculture est le « problème de la prise de risque de l’agriculteur, puisque les subventions sont à 40 %, pour 60 % d’autofinancement ; c’est pour ça que nous avons formé nos techniciens à accompagner les agriculteurs pour définir leurs besoins au plus près ».