Pourquoi le pastoralisme est moderne ? Réponse en vidéo
Pratique ancestrale, le pastoralisme n'a jamais été aussi moderne à l'heure de l'élevage durable. Et parce que ce sont les éleveurs(es), les conseillers(ères) qui en parlent le mieux, découvrez leurs témoignages en vidéo.
Pratique ancestrale, le pastoralisme n'a jamais été aussi moderne à l'heure de l'élevage durable. Et parce que ce sont les éleveurs(es), les conseillers(ères) qui en parlent le mieux, découvrez leurs témoignages en vidéo.
60 000 exploitations agricoles pratiquent le pastoralisme en France. Bon nombre d'entre elles sont situées dans le Massif central, d'où la constitution récente du réseau pastoral Massif central. Au-delà de l'image folklorique trop souvent véhiculée par le pastoralisme, il s'agit avant tout d'une activité de production : élevage allaitant pour la viande ou laitier pour le lait avec transformation en fromage éventuelle. La laine fait aussi partie des productions pastorales.
Les acteurs du pastoralisme en Massif central se coordonnent
Douze structures actrices du pastoralisme en Massif central ont signé lors du Sommet de l'Élevage 2024 la charte de leur nouveau réseau, présidé par le Service interdépartemental pour l'animation du Massif central (SIDAM). Les signataires sont : le SIDAM, Auvergne Estives, la Chambre régionale d'agriculture Occitanie, les chambres d'agriculture de l'Ardèche, de la Corrèze, de l'Hérault, du Lot, de la Lozère, du Puy-de-Dôme, de l'association pour le pastoralisme de la montagne Limousine, de COPAGE et d'Entente Causses Cévennes. Si les aspects techniques pastoraux font déjà l'objet de nombreux échanges sur le territoire, grâce à la convention PASTOM2, « notre volonté avec cette nouvelle charte est de permettre aux élus du Massif central d'échanger sur les différentes facettes du pastoralisme local afin de le faire reconnaître, au même titre que celui pratiqué dans les Alpes ou les Pyrénées par exemple » explique Laurence Romanaz, coordinatrice des projets du SIDAM. « Ce réseau nous permettra d'identifier les problématiques et de les faire remonter au niveau politique » poursuit Richard Randanne, éleveur ovin et élu référent au SIDAM.
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