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Plus de 3 000 personnes venues accueillir les brebis au mont Lozère

De nombreux visiteurs ont profité dimanche dernier de l’arrivée des moutons de Prévenchères sur le mont Lozère et de la fête organisée à la station.

Le public, soit près de 3 000 personnes, était au rendez-vous dimanche dernier à la station du mont Lozère, pour accueillir les 2 506 brebis venues de Prévenchères. Profitant de l’occasion, plusieurs dizaines de marcheurs ont également suivi le troupeau du Bleymard jusqu’à l’estive.
« Depuis environ 25 ans, les brebis transhument sur le mont Lozère », confie Florent Maurin, président du groupement pastoral de Finiels. Elles sont issues de quatre élevages : Le Gaec Maurin avec Florent et Rémi Maurin ; le Gaec de la Régordane avec Thibault Chazalette et Thibault Maurin ; le Gaec de la Fare avec François et Arnaud Maurin, père et fils ; le Gaec du Roure avec David et Olivier Maurin et Guillaume Calcat. Ces éleveurs possèdent au total quelque 3 500 brebis et les valorisent pour la plupart sous l’identification géographique protégée Élovel. Les brebis resteront au mont Lozère jusqu’à la fin du mois d’août et seront gardées par deux bergers.

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1466, du 28 juin 2018, en page 4.

Fédération nationale de défense du pastoralisme

À l’occasion, de la transhumance des 2 506 brebis au mont Lozère, des représentants agricoles venus des différents massifs montagneux français tels que les Pyrénées, les Alpes, les Vosges et le Massif central se sont réunis pour annoncer la création de la fédération nationale de défense du pastoralisme. En plus, des éleveurs, des scientifiques et des élus avaient fait le déplacement. « La fédération aura pour mission, la défense du pastoralisme et de l’élevage de plein air à travers des actions juridiques, scientifiques, médiatiques et politiques », indique Olivier Maurin, coprésident de l’association.
Les diverses interventions ont à plusieurs reprises mis en relief le rôle négatif indirect des grands prédateurs. « Le loup est protégé selon l’inscription à la convention de Berne alors qu’au lieu de préserver la biodiversité il la détruit. Le broutage est ce qui est le plus efficace pour la biodiversité », confie Michel Revelin, ancien « pro loup » et auteur de l’essai Les Enjeux du pastoralisme face aux loups.

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