« Notre horizon c’est l’Europe, notre étendard l’unité ! »
Réunis en Belgique, à l’occasion du congrès de la FNO, les éleveurs ovins ont affiché une détermination sans faille, bien décidés à tirer les enseignements du Brexit pour construire une Europe meilleure. Le point avec Michèle Boudoin, présidente de la FNO.
Le congrès de la FNO s’est ouvert, la semaine dernière dans un contexte singulier à plusieurs titres…
Michèle Boudoin : Pour notre soixante-dixième congrès, nous avons en effet fait le choix de la Belgique, capitale de l’Europe. Ce n’est pas un hasard, à l’heure où nous célébrons soixante années de construction européenne, même si force est de constater qu’avec la volonté des Britanniques de sortir de l’Union, cet anniversaire a forcément un goût amer. Pour autant, il serait éminemment dangereux de céder aux sirènes de la résignation et de la colère imaginant que parce que l’Europe traverse une crise, il faut la renverser. Ce n’est pas parce qu’une maison a besoin de travaux qu’il faut la démolir. Méfions-nous des positions trop radicales pour être honnêtes. Unis dans l’adversité, nous devons construire une Europe meilleure plus en phase avec les fondamentaux du Traité de Rome. Des prix rémunérateurs, de la performance technique, des soutiens renforcés voilà le triptyque indispensable aux éleveurs pour dégager un revenu. Cela passe par l’Europe, la contractualisation, la formation, l’accompagnement technique…
Suite de l'interview à lire dans le Réveil Lozère n°1408, du 4 mai 2017, en page 6.