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Loup, ours : une nouvelle brigade spécialisée pour le Massif central et les Pyrénées

Basée à Rodez, cette deuxième brigade comptant dix agents de l'Office français de la biodiversité viendra compléter la brigade « grands prédateurs terrestres » existante à Gap, et couvrira les territoires à l'ouest du Rhône jusqu'à l'Atlantique.

Basée à Rodez, cette deuxième brigade comptant dix agents de l'Office français de la biodiversité viendra compléter la brigade « grands prédateurs terrestres » existante à Gap, et couvrira les territoires à l'ouest du Rhône jusqu'à l'Atlantique.
Basée à Rodez, cette deuxième brigade comptant dix agents de l'Office français de la biodiversité viendra compléter la brigade « grands prédateurs terrestres » existante à Gap, et couvrira les territoires à l'ouest du Rhône jusqu'à l'Atlantique.
© GS

« Une progression géographique et démographique » du loup, de l'ours et du lynx. C'est le constat dressé par Loïc Obled, directeur général délégué de l'Office français de la biodiversité (OFB). Ce 25 juillet, il était présent à Rodez, en Aveyron, pour inaugurer la nouvelle brigade grands prédateurs terrestres. Créée en 2015 par Ségolène Royal, alors ministre de l'écologie, cette brigade était un vrai pari. « Personne n'y croyait vraiment au départ » raconte Nicolas Jean, directeur adjoint de la direction nationale des grands prédateurs terrestres (DNGPT), basée à Gap, dans les Hautes-Alpes. Mais en quelques années, le travail de ces « sentinelles de la nuit » devenues expertes de leur domaine « porte ses fruits ». La brigade assure ainsi une mission de comptage et de suivi des populations : sont recensés 80 ours (dans les Pyrénées) et 906 loups dans l'ensemble du pays, jusque dans le Finistère. « Bien conscient » des critiques sur ce chiffrage de la part notamment des organisations agricoles majoritaires, Loïc Obled, directeur adjoint de l'OFB certifie suivre « une méthode cohérente et éprouvée scientifiquement dans le temps » qui a notamment permis au protocole « de passer les contentieux en justice » face aux actions des associations animalistes.
La brigade « grands prédateurs terrestres » réalise également un travail de formation auprès des lieutenants de louveterie, des chasseurs et doit accompagner les éleveurs avec des solutions de protection adaptées.

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