L'OP bovine d'Arterris mise sur les broutards et le boeuf gras
L'organisation de producteurs bovine d'Arterris a tenu son assemblée générale le 9 décembre dans les locaux du groupe Gasconne des Pyrénées. L'occasion pour la coopérative de présenter ses projets et partenariats.
Le 9 décembre, Laurent Simon, directeur de la filière bovine d'Arterris, Mickaël Marcerou, président de l'organisation de producteurs (OP), et Éric Domergue, directeur nutrition et production animale, ont accueilli une vingtaine d'éleveurs à l'occasion de l'assemblée générale de l'OP. « Cette année encore, notre activité a été marquée par la crise sanitaire mais nous sommes parvenus à continuer de travailler de manière fluide auprès des éleveurs et à sortir des animaux des exploitations pour les commercialiser », a brièvement résumé le président de l'OP.
La problématique sanitaire a ensuite été longuement évoquée par Mickaël Marcerou : « à ce jour, en ce qui concerne la FCO, de plus en pus d'animaux sont vaccinés, mais nous avons atteint un seuil de stagnation. Quant à l'IBR, elle sera le plus gros sujet de l'année à venir car il y a un vrai enjeu national quant à son éradication. Les statuts de nos bêtes sont très regardés à échelle internationale mais aussi nationale et cette problématique aura sa place dans l'évolution des marchés européens ».
Promouvoir le gras à Paris
Le président a ensuite rappelé le rôle principal de l'OP qui est d'aiguiller les éleveurs à produire selon le marché, mais aussi d'influencer le marché pour répondre aux productions sur le terrain. « La régularité des produits a de plus en plus d'importance pour les acheteurs, en particulier dans le marché du gras que nous développons depuis juin par le biais de la marque Occitalia », a-t-il précisé.
En effet, cette marque a pour vocation de commercialiser des bêtes grasses à Rungis, à destination des bouchers haut de gamme et des restaurateurs. À ce jour, 157 vaches limousines et blondes ont été abattues à destination de ce marché. « Nous souhaitons développer cette filière, qui n'est pour l'instant pas soumise à un cahier des charges. Cependant, pour assurer une régularité sur la qualité des produits, nous envisageons d'imposer que les bêtes soient exclusivement engraissées grâce à l'aliment Arterris dédié », a présenté Éric Domergue.