Environ 400 agricultrices vont prochainement recevoir un questionnaire. A l´initiative de l´Adasea du Cantal, une enquête sur l´impact socio-économique va être lancée dans les jours à venir. En quantifiant les retombées économiques générées par leur travail, il s´agit de démontrer que ces femmes, installées en individuel, en Gaec ou toute autre forme sociétaire, jouent un rôle important pour l´ensemble du monde rural et agricole. "Avec l´appui de la mission études du Cnasea, nous allons évaluer le véritable impact sur le développement de l´agriculture cantalienne", estime Francis Baraillé, directeur de l´Adasea. "Dans le cadre d´une approche globale, les élus, les organisations professionnelles, et même les autres catégories socioprofessionnelles seront interrogées sur le regard qu´ils portent à ces femmes en agriculture".Par courrier et sur placeC´est Laure Gaben, chargée d´étude, qui conduira cette enquête auprès des agricultrices installées sur la décennie 1988/1998. En outre, elle se rendra chez certaines d´entre elles qui auront accepté de témoigner. En leur compagnie, Mlle Gaben reviendra sur le projet d´installation, les éventuelles difficultés rencontrées, la concrétisation du projet, avant de faire le point sur leur situation aujourd´hui. Elle rendra compte de l´avancée de ses travaux à un comité de pilotage où sont représentés la Chambre d´agriculture, l´Adasea, la FDSEA (notamment à travers sa commission des agricultrices) et les JA. La restitution de cette étude est prévue courant 2003. A en croire ce comité, les résultats qui en seront issus pourraient tordre le cou à quelques préjugés
Pour plus d´informations, consultez L´Union agricole et rurale du 15 février.