Les retardataires prennent le risque de ne pas recevoir leurs paiements en 2023, prévient Bruxelles
Plus les États membres tarderont à soumettre leurs projets de plans stratégiques de la Pac, plus ils risquent de voir leur dispositif adopté tardivement, ce qui pourrait entraîner une rupture dans les paiements, a prévenu le commissaire européen à l'Agriculture.
Les cinq États membres qui n'ont pas encore soumis leurs projets de plans stratégiques pour la future Pac prennent « un risque car leur validation définitive au 1er janvier 2023 est indispensable pour procéder au paiement des aides directes », a mis en garde le commissaire européen à l'Agriculture, Janusz Wojciechowski, à l'issue de la réunion informelle des ministres de l'Agriculture de l'UE le 8 février à Strasbourg. L'Allemagne, la Belgique (qui doit finaliser deux plans : l'un pour la Flandre, l'autre pour la Wallonie), la Bulgarie, la Roumanie et la Slovaquie n'ont toujours pas remis à la Commission de Bruxelles leurs projets. L'exécutif européen avait initialement l'intention de mener en parallèle l'analyse des plans stratégiques de la Pac afin d'évaluer leur portée globale notamment en ce qui concerne les objectifs environnementaux de la stratégie De la ferme à la table. À défaut, « nous analysons les plans des 22 États membres que nous avons reçus », a indiqué le commissaire.