Les relations commerciales et l'étiquetage dans le viseur de Joe Biden
Les problématiques de revenu des agriculteurs et d'étiquetage de l'origine ne touchent pas que la France ou l'Europe. Un récent décret présidentiel américain tente également d'y mettre de l'ordre.
« En résumé, les exploitations familiales gagnent moins, les consommateurs payent plus et les grands conglomérats au milieu gardent la différence. » Non, nous ne sommes pas en France, mais outre-Atlantique. Et c'est Joe Biden, président des États-Unis, qui le dit dans le cadre d'un décret présidentiel du 9 juillet visant à renforcer la concurrence sur le marché du travail, mais aussi dans un certain nombre de secteurs de l'économie américaine. « S'agissant de l'agriculture et de l'agroalimentaire, le décret présidentiel décline un ensemble de mesures visant à rétablir, au profit des agriculteurs et des éleveurs, un cadre de négociation plus concurrentiel et donc plus équilibré, à alléger leurs charges d'exploitation et à mieux valoriser leurs productions », résume l'ambassade de France aux États-Unis dans sa publication Flash Agri de juillet. Comme en France, pour la loi Égalim et sa suite la proposition de loi Égalim 2, sont affichés au menu : rééquilibrage des relations commerciales et étiquetage de l'origine, avec un important focus sur le secteur de la viande bovine.