Les régions veulent être fers de lance de la future Pac
Le 13 décembre, Régions de France et la Région Nouvelle-Aquitaine organisaient un séminaire sur la Pac à venir avec pour thème « les Régions, moteurs de la transformation des systèmes agricoles et alimentaires ».
Invité à clore le séminaire, le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, n’aura finalement assisté qu’aux débats du matin. Alain Rousset, président de la région Nouvelle-Aquitaine et Hervé Morin, président de Régions de France l’y ont interpellé sur l’éventuelle recentralisation du deuxième pilier de la Pac, recentralisation dont ils ne veulent pas entendre parler. Hervé Morin a rappelé l’engagement du chef de l’État à ce que les crédits Feader soient totalement décentralisés aux régions, parlant de « ligne rouge à ne pas franchir ». Actuellement, 95 % des fonds Feader sont gérés par les régions soit 1,52 milliard d’euros. Dans un livre blanc publié pour le séminaire, les Régions demandent à être « responsables du pilotage, de la mise en œuvre et du paiement des aides relevant de l’actuel périmètre du second pilier, en cohérence avec une stratégie nationale véritablement co-construite ». Avançant plusieurs exemples, Alain Rousset a souligné que l’échelon régional était le plus pertinent notamment pour l’engagement dans la transition écologique. Lors de son intervention, le ministre de l’Agriculture ne s’est pas engagé, se bornant à annoncer un arbitrage du chef de l’État début 2019.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1489, du 20 décembre, en page 9.