Les percherons tiennent la vedette à Saint Saturnin
Fidèle à elle-même, la fête percheronne de Saint-Saturnin a su conjuguer spectacle et promotion de l’élevage cantalien de cette race.

La présentation des calèches des Haras a rythmé cette journée consacrée à la race percheronne.
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L'Union du Cantal
“Je viens à Saint-Saturnin depuis la première fête percheronne, qui a commencé avec quatre juments et un étalon. Aujourd’hui, il y a une cinquantaine de juments toutes inscrites et suitées”, remarque Gérard Vendel. Administrateur de la Société Hippique Percheronne de France qu’il représente sur la région Auvergne depuis une vingtaine d’années et spécialiste de la généalogie de cette race, ce dernier constate que le percheron s’est très bien adapté à la montagne du Cantal. “La race progresse car les Haras nationaux ont de bons étalons et des éleveurs ont acheté aussi des étalons. Les élevages Cornet, Sauzat, Clavel possèdent des mâles de toute première qualité ».
Sélections pour le Sommet de l’élevage
Comme à l’accoutumée, cette fête percheronne a accueilli un concours avec sélection pour le Sommet de l’élevage. En plus de Gérard Vendel, le jury était composé de Vincent Mazaud, du Haras national d’Aurillac ainsi que de Roger Condamine et Gilbert Figeac, respectivement président et administrateur du syndicat départemental des éleveurs de chevaux lourds avec le soutien de Martine Pic au niveau du secrétariat. D’une façon générale, Gérard Vendel a noté sur ce concours une bonne présentation des animaux. “Le problème le plus crucial à régler, c’est le problème des pieds. Il faut parer les jeunes poulains et pouliches de très bonne heure”, précise-t-il avant d’insister sur le nombre de jeunes garçons et de jeunes filles qui gravitent autour des animaux. “Ça me paraît très important. On peut assister dans l’Ouest à des concours où il n’y a que des gens âgés. Ça veut tout dire !”. Dans la même veine, il souligne avec satisfaction que les percherons du Cantal sont utilisés, qu’ils font des démonstrations et qu’ils ne restent pas à ne rien faire dans leur pâture. “Une jument utilisée égale une jument féconde” rappelle-t-il au passage.
Une fête qui permet à la race de progresser
Jean-Paul Cornet, initiateur de cette fête percheronne, constate que grâce à cette manifestation, la race progresse doucement sur le département. L’association des éleveurs percherons du Cantal compte aujourd’hui 14 adhérents dont quelques nouveaux en Châtaigneraie. Jean-Paul Cornet constate, depuis deux ans, une accalmie au niveau des exportations qui se faisaient vers l’Espagne. Le négoce se fait essentiellement avec le Massif central. “Le berceau est là pour vendre. Ils s’intéressent trop peu à ce qui se fait à l’extérieur”, regrette Gérard Vendel. En plus des désormais traditionnelles démonstrations de ski jooring, promenades en calèche et autres présentations en bandes de chevaux, cette édition 2006 était placée sous le signe du Moyen-Âge avec “Les Faydits d’Oc”. Cette troupe basée à Naucelles est née d’une volonté de partager une passion pour l’époque médiévale. Des représentants de l’association se sont ainsi produits devant les spectateurs de la fête du percheron. Jonglages et combats étaient au rendez-vous ainsi que divers ateliers d’initiation aux tâches quotidiennes de cette autre époque.
Sélections pour le Sommet de l’élevage
Comme à l’accoutumée, cette fête percheronne a accueilli un concours avec sélection pour le Sommet de l’élevage. En plus de Gérard Vendel, le jury était composé de Vincent Mazaud, du Haras national d’Aurillac ainsi que de Roger Condamine et Gilbert Figeac, respectivement président et administrateur du syndicat départemental des éleveurs de chevaux lourds avec le soutien de Martine Pic au niveau du secrétariat. D’une façon générale, Gérard Vendel a noté sur ce concours une bonne présentation des animaux. “Le problème le plus crucial à régler, c’est le problème des pieds. Il faut parer les jeunes poulains et pouliches de très bonne heure”, précise-t-il avant d’insister sur le nombre de jeunes garçons et de jeunes filles qui gravitent autour des animaux. “Ça me paraît très important. On peut assister dans l’Ouest à des concours où il n’y a que des gens âgés. Ça veut tout dire !”. Dans la même veine, il souligne avec satisfaction que les percherons du Cantal sont utilisés, qu’ils font des démonstrations et qu’ils ne restent pas à ne rien faire dans leur pâture. “Une jument utilisée égale une jument féconde” rappelle-t-il au passage.
Une fête qui permet à la race de progresser
Jean-Paul Cornet, initiateur de cette fête percheronne, constate que grâce à cette manifestation, la race progresse doucement sur le département. L’association des éleveurs percherons du Cantal compte aujourd’hui 14 adhérents dont quelques nouveaux en Châtaigneraie. Jean-Paul Cornet constate, depuis deux ans, une accalmie au niveau des exportations qui se faisaient vers l’Espagne. Le négoce se fait essentiellement avec le Massif central. “Le berceau est là pour vendre. Ils s’intéressent trop peu à ce qui se fait à l’extérieur”, regrette Gérard Vendel. En plus des désormais traditionnelles démonstrations de ski jooring, promenades en calèche et autres présentations en bandes de chevaux, cette édition 2006 était placée sous le signe du Moyen-Âge avec “Les Faydits d’Oc”. Cette troupe basée à Naucelles est née d’une volonté de partager une passion pour l’époque médiévale. Des représentants de l’association se sont ainsi produits devant les spectateurs de la fête du percheron. Jonglages et combats étaient au rendez-vous ainsi que divers ateliers d’initiation aux tâches quotidiennes de cette autre époque.