Les maires ruraux sont inquiets
Baisse des dotations aux collectivités territoriales, loi NOTRe, poids des normes mais aussi problème du loup, santé, abattoirs ou encore numérique… Autant de sujets sur lesquels l’association des maires ruraux de Lozère réunie autour de son président Pierre Morel-à-l’Huissier s’est penchée.
La discussion a commencé autour de la présence du loup et de son impact. « Alors que les chiffres officiels sont à 300, la population s’élèverait à 700-800 loups et nous sommes face à la problématique de la régulation de l’espèce par rapport aux activités agropastorales », détaille le député qui, il y a un an et demi a saisi la commission des pétitions de l’Union européenne sur le sujet. « Aujourd’hui, il s’agit de demander à l’État français d’engager un processus de révision de la convention de Berne et d’obtenir plus de latitude pour réguler la population de loups », note encore Pierre Morel-à-l’Huissier. Un collectif national pour la préservation des activités pastorales contre les prédateurs a été créé, un recours gracieux auprès du Premier ministre qui a deux mois pour répondre a été fait. En cas de refus, le Conseil d’État sera saisi. « On voit que ça commence à bouger, une réponse positive ou négative devrait arriver d’ici fin juin et le Conseil d’État aura entre six et douze mois pour agir ».
La suite dans le Réveil Lozère, page 5, édition du 19 mai 2016, numéro 1360.