Les eurodéputés proposent une politique véritablement commune
Dans son rapport sur « l’avenir de l’alimentation et de l’agriculture », la commission de l’agriculture du Parlement européen plaide pour une Pac mieux conçue, plus simple, équitable et durable, financée adéquatement et véritablement commune.
Les États membres doivent pouvoir adapter la politique agricole de l’UE à leurs besoins, mais toute renationalisation de la Pac doit être exclue, souligne la commission de l’agriculture du Parlement européen qui a voté le 16 mai, par 32 voix contre 5 et 6 abstentions, le rapport du démocrate-chrétien italien Herbert Dorfmann sur la communication de la Commission de Bruxelles du 29 novembre 2017 intitulée « L’avenir de l’alimentation et de l’agriculture ». L’activité agricole doit être soumise aux mêmes normes élevées dans tous les États membres, le soutien financier plus équitable aux niveaux communautaire et national, et plus d’options doivent être disponibles pour attirer de nouveaux entrants et aider les professionnels à faire face aux crises, estiment les députés, qui veulent aussi une politique plus simple. Rendre les exploitations plus durables et pleinement intégrées à l’économie circulaire, promouvoir l’innovation, la recherche et les pratiques intelligentes : telles doivent être notamment, selon eux, les priorités absolues de la prochaine Pac, ce qui implique que son budget soit maintenu au minimum à son niveau actuel.
Le rapport Dorfmann doit être soumis à l’Assemblée lors de sa session plénière du 28 au 31 mai, au moment même, toutefois, où l’exécutif présentera ses propositions législatives pour la Pac post-2020 qui sont déjà pratiquement finalisées.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1461, du 24 mai 2018, en page 8.