Les éleveurs creusois bien représentés au Concours général agricole
Le Salon de l’Agriculture a lieu du 23 février au 3 mars.
Comme chaque année, bovins et ovins représenteront la Creuse au Concours général agricole.
Les limousins en force
Le Concours de la race limousine aura lieu le jeudi 28 février à partir de 10 h sur le grand ring du Hall 1. Les animaux ont été choisis à Lubersac le 18 janvier dernier, au terme d’une compétition de très haut niveau.
Honneur aux dames, Love, troisième l’an dernier dans la catégorie des génisses pleines, revient cette année accompagnée par son veau Omylove, né en août 2018. À son palmarès, on note qu’elle a été troisième chez les juniors en 2017 au Sommet de l’élevage et championne, toujours chez les juniors, en 2017 au Festival des Limousines. Elle est la sœur de Janita, championne au Salon de l’agriculture il y a 2 ans. Son éleveur, David Desassure, aborde sereinement cette troisième participation au Concours général agricole : « C’est un défi professionnel, mais au-delà de la compétition c’est aussi une aventure humaine, on rencontre des gens de toute la France. Cela permet de faire un état des lieux du niveau génétique, c’est très enrichissant. »
Du côté des mâles, le Gaec Lagautrière élevage 23 revient cette année avec Lino et Lucifer. Lucifer se présente dans la catégorie des mâles de plus de 43 mois, où il sera le plus jeune puisqu’il aura 4 ans en mai prochain. Ce beau taureau de 1 500 kilos était lui aussi déjà présent à Paris l’an dernier, où il avait fait une troisième place. Il a aussi obtenu un deuxième prix au National Limousin à Châteauroux en 2018.
Lino, quant à lui, est en compétition chez les mâles de 31 à 43 mois. Il a eu 3 ans en septembre dernier et affiche 1 410 kilos sur la balance. Ce taureau né sur l’exploitation bénéficie d’une belle ascendance puisque son père, Galet, est qualifié RRE et son grand-père, Bouffy, a lui aussi concouru à Paris à plusieurs reprises.
Enfin, chez les jeunes taureaux, la catégorie des 19 à 31 mois verra deux animaux creusois sur les six en compétition dans la section. Minus, qui a eu 2 ans en novembre dernier, est né sur l’exploitation de Jérémy Lagautrière, tout comme son père, Jackpot. Cet animal particulièrement calme s’est déjà bien distingué en compétition, avec trois premiers prix en 2018, à Argenton-sur-Creuse, Magnac-Laval et La Souterraine. Pour Jérémy Lagautrière, ce sera la deuxième participation au concours, il avait remporté le prix de synthèse mâle avec Idefix en 2016.
Le Gaec Peyrot revient également sur le devant de la scène des concours, parmi les éleveurs de bovins Limousin. Après l’absence de l’an passé, Michel et Françoise Peyrot présenteront cette année Major, un taureau né en août 2016, fils de Guevara et de Biguine, des parents reconnus et recommandés. Ce jeune taureau de deux ans et demi, issu de l’élevage Bourbouloux en Corrèze, possède déjà un palmarès très prometteur avec un 2e prix au concours national Limousin de Châteauroux en septembre 2018. Le Gaec Peyrot assurera cette année sa 9e participation au SIA.
La blonde d’Aquitaine aussi
Nouveau venu dans le circuit des grands concours nationaux, le Gaec du Pré Nouveau, sélectionneur de blonde d’Aquitaine à Pontarion fera ses premières armes avec Luxieux, un jeune taureau de 3 ans et demi. Fils d’Annibal, reproducteur reconnu, ce jeune taureau a déjà réalisé un 1er prix parmi les animaux de sa catégorie au Concours National Blonde d’Aquitaine à Moncoutant dans les Deux-Sèvres. Issu de l’élevage de Céron Eric en Haute-Garonne, Luxieux assurera cette année sa première participation pour le plus grand plaisir de Laurent et Benoît Couty.
Le concours aura lieu le jeudi 28 février à partir de 14 heures sur le grand ring du Hall 1.
Les ovins toujours au rendez-vous
Au cours de la semaine prochaine au Salon de l’agriculture, plusieurs visages familiers seront présents, et notamment celui de Gilles Roux, de Lussat, dont on ne compte plus les années de participation au SIA, parmi les éleveurs ovins en race charmoise. Durant cette semaine, il aura le plaisir de présenter un lot de 3 brebis, avec leurs agneaux, un lot de 4 agnelles et 3 béliers. Pour Gilles Roux, « notre objectif est de continuer à promouvoir l’élevage charmois, qui présente de nombreux atouts, mais notre plaisir est d’être présent à ce rendez-vous incontournable de l’agriculture française. C’est une belle carte de visite ! » Le concours de la race charmoise aura lieu le lundi 25 février à 16 h dans le Pavillon 1.
Toujours au chapitre des éleveurs ovins, nous pouvons aussi remarquer pour sa troisième participation, la présence du Gaec de Busserette de Boussac-Bourg. Cette année, ils présenteront un lot de 3 agnelles et 4 béliers dont deux en laine et deux tondus. Pour Monsieur Vangeon, « c’est l’occasion de faire valoir notre race du berrichon du Cher qui possède de nombreuses qualités bouchères et en laine et dont le nombre de sélectionneurs ne dépasse pas la douzaine en France ». Le concours des berrichons du Cher a lieu le mardi 26 février de 9 h à 11 h 30 dans le Pavillon 1.
En présentation
En aparté du concours général agricole, de nombreux autres animaux seront également visibles en présentation, notamment des brebis limousines du Gaec Lerousseau et des béliers dorset down de François Bourdier. Chez les ânes grand noir du Berry, Aline Dubreuil présentera Anne de la Crou.
Les jeunes aussi représentés
Du côté des jeunes, vous pourrez encourager Sam Feugueur, 16 ans, élève en seconde générale et technologique au lycée d’Ahun. Il représentera la région Limousin lors de la finale nationale des Ovinpiades des jeunes bergers le 23 février à partir de 9 h 30 sur le grand ring du Hall 1.