Les agneaux néo-zélandais tournés vers la Chine
La Nouvelle-Zélande et l’Australie connaissent une réorientation de leurs débouchés historiques. La Chine importe de plus en plus de viande ovine d’origine néo-zélandaise et australienne et tire les prix mondiaux à la hausse.
L’Asie capte de plus en plus de viande ovine océanienne. « L’Océanie ne produit que 12 % de la viande ovine mondiale mais, comme sa population est faible, elle exporte presque tous ses agneaux », expliquait Armelle gruère, économiste à l’Institut de l’élevage, à l’occasion des journées techniques ovines qui ont rassemblé une soixantaine de techniciens ovins du 18 au 20 novembre à Mirecourt, dans les Vosges. Premiers exportateurs de viande ovine au monde, la Nouvelle-Zélande et l’Australie connaissent une réorientation de leurs débouchés historiques, l’Europe et l’Amérique du nord, vers les marchés émergents que sont le Moyen-orient et la Chine.
« Avec l’augmentation du niveau de vie, les Chinois consomment un peu plus de viande ovine. Ce petit peu plus multiplié par le nombre de ménages crée une demande qui est principalement comblée par la Nouvelle-Zélande et l’Australie ». Pendant longtemps autosuffisante en viande ovine, la Chine est devenu le premier pays importateur du monde en doublant ses achats en 2013, par rapport à 2012.
La suite dans le Réveil Lozère, page 10, édition du 27 novembre 2014.