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L’élite sportive et les espoirs nationaux dans le Cantal ?

Le Conseil général et les Étoiles du sport travaillent à l’élaboration d’une Université d’été dans le département.

Le Conseil général et la société Alizeum Sport, représentée par Sébastien Foucras, grand champion de ski acrobatique... et compagnon de Marie-Josée Pérec.
Le Conseil général et la société Alizeum Sport, représentée par Sébastien Foucras, grand champion de ski acrobatique... et compagnon de Marie-Josée Pérec.
© J-M.A
Parfois, les hasards d’une rencontre peuvent déboucher sur les projets les plus fous. C’est un peu l’histoire des Étoiles du sport et du Cantal. Si rien n’est encore définitif, les choses semblent bien avancées pour que l’élite sportive française se retrouve dans le Cantal à quelques jours des Jeux Olympiques de Londres. C’est du moins ce qu’ont laissé espérer Vincent Descœur, président du Département, et Sébastien Foucras, co-fondateur des Étoiles du sport, lors de la cérémonie des vœux au monde sportif, jeudi. Si dans le Cantal, les noms de Olivier Magne et Sébastien Viars parlent à tout le monde, il faut être un peu plus féru de sport pour savoir qu’une autre personnalité cantalienne a fait les beaux jours d’une discipline au niveau international. Avec une grand-mère qui vit toujours dans le quartier de Baradel, à Aurillac, Sébastien Foucras a appris à skier sur les pentes du Lioran alors qu’il n’avait que trois ans. Et c’est dans le ski acrobatique, le saut plus exactement, qu’il s’illustrera plus tard.

Foucras, du Lioran à l’argent de Nagano

 

En effet, après avoir été médaillé de bronze des Mondiaux de La Clusaz en 95, il remporte la coupe du monde de sa discipline en 96 avant de devenir vice-champion olympique à Nagano deux ans plus tard. Mais Sébastien Foucras n’était pas là pour ça le 26 février. Il était là pour parler d’un événement qui lui tient à cœur : les Étoiles du sport. Co-fondateur de cet événement avec Benoît Eycken (également ancien sportif de haut-niveau), il étudie la candidature du Cantal pour accueillir l’Université d’été des Étoiles du sport, la partie la plus physique, loin des strass et des paillettes de La Plagne où le rendez-vous des Étoiles et des espoirs est plus ludique. Une histoire, un projet qui ne tient qu’à l’audace de “maman” Foucras, lors du passage du Tour de France dans le Cantal en juillet 2011. Elle accoste le directeur de cabinet de Vincent Descœur et maître d’œuvre de la marque rouge. Sur un simple “mon fils a été un grand champion”, un contact s’est créé, une idée a germé. “Pour moi, c’est un réel plaisir que d’être là car tout a commencé ici. Les Étoiles du sport, c’est avant tout un partage de l’expérience entre des athlètes de renom et de jeunes espoirs. Et cette expérience, si elle n’est pas transmise, elle est perdue”, a-t-il expliqué à l’assistance. Mais Sébastien Foucras est allé plus loin. “Il est bien évident que si je fais de telles annonces, c’est que le projet est en bonne voie, en très bonne voie.” Ce projet justement, c’est que l’université d’été permette aux sportifs d’aller plus loin dans leurs performances, dans leur manière d’aborder la compétition et la vie tout simplement. “Aujourd’hui, on demande beaucoup à un athlète de haut niveau. Ce que l’on propose, c’est que ces athlètes partagent ces valeurs avec des parrains reconnus tant sur le plan sportif que dans d’autres domaines d’activités.” Une journée type de l’université, c’est un réveil musculaire encadré par un entraîneur national, différents ateliers pour mieux appréhender le monde qui gravite autour du sport, des mises en situation théâtrale... Les parrains, ce sont des sportifs du calibre de Laurent Blanc, Stéphane Diagana, Laura Flessel ou encore Amélie Mauresmo, mais il est trop tôt pour donner une liste exhaustive. Depuis dix ans, les Étoiles ont mis en avant des espoirs depuis avérés : Julien Lizeroux (ski), Ladji Doucouré (athlétisme), Thomas Bouhail (gymnastique), Cédric Sorhaindo (hand)...

 

 

 

Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.

Droits de reproduction et de diffusion réservés.

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