Le plan loup 2024-2029 mis en consultation, sans nouveauté
Le plan national d'action sur le loup et les activités d'élevage est en consultation jusqu'au 7 décembre. Un document conforme aux orientations présentées en septembre.
Le gouvernement a mis en consultation jusqu'au 7 décembre son plan national d'actions (PNA) 2024-2029 sur le loup et les activités d'élevage, aussi appelé « plan loup ». Un texte conforme à ce qui avait été présenté au groupe national loup en septembre. Comme annoncé par l'exécutif, le PNA prévoit notamment d'« étudier l'adaptation du statut juridique du loup à son état de conservation » (1 104 individus en 2023). Le gouvernement compte aussi « renforcer la protection et la prévention des attaques ». Un objectif qui passera par des « dispositifs plus flexibles » pour les fronts de colonisation (déploiement rapide des mesures de protection), un travail sur les élevages et zones non-protégeables, ainsi qu'une sécurisation juridique de l'utilisation des chiens de troupeau - au travers notamment d'un projet de loi promis par Marc Fesneau « à l'automne ».
Du côté des tirs, le plafond de prélèvement (19 % des effectifs lupins) « pourra éventuellement évoluer au cours du PNA », et le protocole sera simplifié (deux tireurs pour le tir de défense simple, accès au matériel de vision nocturne). Des mesures qui font l'objet d'un projet d'arrêté, également mis en consultation. Le PNA comprend bien l'engagement du gouvernement de délivrer les autorisations de tir « sous 48 heures en cas d'attaque », puis de déployer les agents de l'OFB ou louvetiers « sous 72 heures maximum une fois l'autorisation de tir acquise » (« en fonction des ressources humaines disponibles »).