Le pâturage permet de limiter le coût d’élevage des génisses laitières
Les génisses sont l’avenir du troupeau. Maximiser leur pâturage est un des moyens de faire des économies, tout en assurant de bonnes croissances.
Le pâturage des génisses réduit le coût alimentaire et favorise la mise en place de l’immunité vis-à-vis des strongles. « Les génisses de moins d’un an peuvent être sorties courant mai avec un objectif de poids minimum de 200 kilos. Durant la période de pâturage, l’objectif de croissance des génisses de première année est estimé entre 700 et 800 g/j pour des vêlages précoces, entre 500 et 600 g/j pour des vêlages tardifs », a noté Nicolas Lenain de Littoral Normand lors des Prairiales de Normandie à la ferme de la Blanche Maison de Saint-Lô.
Les lots doivent être constitués d’animaux de deux mois d’âge d’écart maximum ou présentant un écart de poids d’au plus de 40 kilos. « En pâturage tournant, il faut compter un are par mois d’âge au printemps, deux en été. Il est préférable de réserver les meilleures parcelles à cette catégorie. La complémentation est indispensable en vêlage précoce et à adapter en vêlage tardif selon la qualité de la flore. La complémentation minérale est, quant à elle, nécessaire quelle que soit la date de vêlage. Bien entendu, la transition alimentaire doit être progressive sur trois à quatre semaines », poursuit le technicien.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1422, du 24 août 2017, en page 11.