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L’agriculture investit Paris

Emblématique des liens complexes entre les Français et les agriculteurs, le Salon international de l’agriculture est le salon le plus fréquenté et le plus médiatisé. Les organisateurs souhaitent cette année en faire la vitrine d’une agriculture en mouvement, pour répondre aux attentes de la société.

Filouse, une Rouge Flamande, née le 18 octobre 2010 d’un père Chocolat et d’une mère Cyrène est la mascotte du salon. Son nom vient du patois Cht’i, Filouse ou Filousse étant le féminin inventé de Filou pour désigner une jeune fille maligne et rusée.
Filouse, une Rouge Flamande, née le 18 octobre 2010 d’un père Chocolat et d’une mère Cyrène est la mascotte du salon. Son nom vient du patois Cht’i, Filouse ou Filousse étant le féminin inventé de Filou pour désigner une jeune fille maligne et rusée.
© Philippe Tastem

Du 21 février au 1er mars, le Salon international de l’agriculture (SIA) ouvrira ses portes à Paris, autour de l’agriculture en mouvement. Derrière ce thème, un enjeu : répondre aux besoins alimentaires de la population croissante, tout en préservant l’environnement. Si le défi est bien connu, le rôle positif de l’agriculture en matière de lutte contre le changement climatique l’est beaucoup moins. Le SIA doit être un moyen de diffuser « un message d’optimisme et de confiance », a expliqué le ministre de l’Agriculture. Concernant la problématique du changement climatique, « l’agriculture est souvent montrée du doigt, il faut que l’on précise au citoyen ce rôle positif », a ajouté le ministre insistant sur la formidable responsabilité des agriculteurs dans la gestion des sols. Car si l’agriculture génère des gaz à effet de serre, le secteur en est également stockeur à travers la photosynthèse et les sols qui, bien utilisés, ont d’importantes potentialités, parallèlement à l’effort de réduction des émissions auquel l’agriculture contribue grâce aux innovations techniques. L’enjeu est crucial, puisque comme le rappelle Michel Griffon, agronome et économiste, l’augmentation des températures est en partie responsable du plafonnement des rendements. Sans remettre en cause la nécessité de produire, une évolution de l’agriculture est donc inévitable, en particulier à travers l’intensification des mécanismes naturels. Une évolution qui bénéficie des avancées de la recherche avec la chimie intelligente, progrès accompagnés par la révolution numérique et technique, aujourd’hui à l’œuvre dans le secteur agricole. Pour Michel Griffon, la terre a les ressources nécessaires pour nourrir le monde à l’horizon 2050, l’incertitude pesant sur « la capacité organisationnelle des sociétés » à relever le défi.

La suite dans le Réveil Lozère, page 6, édition du 19 février 2015.

Le Languedoc-Roussillon a son stand


Pour ce faire, rendez-vous sur le hall 3, sur 400 m² d’espace ou vous attendent un bar à vins, un bar à huîtres et plus de 200 stands de producteurs. La marque Sud de France, entité régionale du tourisme sera notamment visible à travers son restaurant et ses produits. Il ne faut pas oublier les nombreuses animations : un jeu interactif permettant de découvrir le patrimoine de la région, des ateliers œnologiques,un jeu concours Sud de France, etc. Bienvenue à la Ferme, marque des chambres d’agriculture est aussi présente avec ses produits fermiers. Des techniciens départementaux accueilleront les visiteurs pour leur parler de la marque ou de l’éthique qu’elle véhicule. Des guides touristiques présentant les agriculteurs adhérents seront distribués. En région, 575 agriculteurs font partie du dispositif Bienvenue à la Ferme (dont 75 en Lozère). L’espace Languedoc-Roussillon Sud de France sera inauguré par le président Damien Alary, mardi 24 février, à 11h30

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