L’abeille noire au cœur des festivités au Pont-de-Montvert
Les 9 et 10 juillet, au Pont-de-Montvert a eu lieu la fête de l’abeille noire et de l’éco-gastronomie, couplée au premier salon des hydromels et vins vivants. L’occasion, surtout, de célébrer une butineuse hors pair et ses multiples talents.

Près de mille personnes se sont pressées dans les rues et ruelles du Pont-de-Montvert lors des précédentes éditions. Les organisateurs en espéraient autant pour cette nouvelle année, et malgré un hiatus de deux ans dû à la crise de la Covid-19. Au programme de ces deux jours de festivités, des conférences, des dégustations, des démonstrations, des visites et surtout, des échanges entre grand public et apiculteurs intéressés par la sauvegarde de l’abeille noire. Une vingtaine d’exposants était présente, à la salle polyvalente, pour montrer ses produits, tant en miels qu’en vins vivants. Mais au-delà de la préservation de cette espèce, c’est à une réflexion sur les modes d’agriculture et de rapport au vivant auquel les conférenciers ont invité les spectateurs à réfléchir. « Tournons le dos au prétendu « sérieux » et cultivons ce qu’André Breton appelait le sérieux du plaisir. Or c’est celui de boire et de manger qui nous relie tous et nous maintient dans la spirale du vivant », a rappelé Yves-Élie Laurent, président de l’association L’arbre aux abeilles, organisatrice de ces deux jours de fête et qui se bat pour la conservation de l’abeille noire et des ruches troncs dans les Cévennes.