Aller au contenu principal

La station de Sansac accueille ses derniers veaux

78 veaux sont entrés à la station d’évaluation de Sansac-Veinazès qui vit sa dernière année d’activité.

Le dernier lot de veaux salers qui sera abrité par la station de Sansac-Veinazès est entré jeudi 19 octobre.
Le dernier lot de veaux salers qui sera abrité par la station de Sansac-Veinazès est entré jeudi 19 octobre.
© L'Union du Cantal
C’est un pincement au cœur évident pour Jean-Claude Castanier : la station d’évaluation des veaux de race salers de Sansac-Veinazès, dont il s’occupe depuis 1993, fermera ses portes après la dernière vente aux enchères en avril prochain. Une “Maison de la salers” lui succédera, mais à Saint-Bonnet de Salers. Jeudi dernier, le fermier voyait donc rentrer le dernier lot de mâles qu’il aura à nourrir pendant 6 mois. Agriculteur voisin ne disposant que de 21 ha, cet éleveur -de race salers, forcément- trouvait là un complément de revenu intéressant. Pour lui, l’agrandissement semble désormais inéluctable...
Une gestion homogène de l’allotement
Dernière fois ou pas, il aura à cœur de s’occuper de ces jeunes reproducteurs prometteurs qui seront contrôlés et comparés entre eux sur des critères de potentiel de croissance, de développement musculaire et squelettique : 58 seront vendus à l’issue de ce semestre, 18 seront rendus aux propriétaires qui les ont simplement laissés en pension. Dès leur entrée, pour un allotement homogène, les animaux sont triés par poids et âge. En outre, un vétérinaire procède à une vaccination, une prise de sang et l’injection de vitamines.

Une alimentation selon un strict protocole
Après quoi, tous sont soumis au même régime de base : du foin et fourrage grossier à volonté. Et selon un protocole défini sur 3 périodes (après 6 à 8 semaines, après un contrôle à 12 semaines et la préparation au retour dans les élevages), Jean-Claude Castanier complémente plus ou moins avec des concentrés (4 kilos maximum) et des minéraux. Un principe qui séduit de plus en plus d’éleveurs extérieurs au berceau de race. Même si les Cantaliens restent largement majoritaires, certains éleveurs amènent un veau de Corrèze, de Creuse, du Puy-de-Dôme ou du Lot, mais aussi de Seine-Maritime ou de Mayenne. Le Herd-book salers se félicite en outre d’une implication encourageante de jeunes agriculteurs qui renouvellent le potentiel de la station. Un principe qui sera évidemment reconduit dans la future maison de la race, à Saint-Bonnet.

Les plus lus

taillage de haie à l'épareuse
Taille des haies : dérogation possible jusqu'au 31 mars

Mise à jour 17/03/2025 : Une dérogation départementale a été accordée par la Préfète. Aucune démarche n'est nécessaire jusqu'…

Un cheval comtois et ses deux propriétaires
La race comtoise, le dada de Gilles Bonnet et Stéphanie Chauvet

Maïka du Chausse, pouliche de 3 ans, née en Haute-Loire et élevée à Arpajon-sur-Cère, va concourir pour la première fois au…

Christine Valentin, présidente de la chambre d'agriculture
Lettre ouverte de Christine Valentin

La Canourgue, le dimanche 9 mars 2025.

Mesdames, Messieurs,
Dans un contexte inédit, c’est avec beaucoup de…

Salon de l'agriculture : Qui sont les champions du concours charolais ?

Le Concours Général Agricole qui réunissait le gratin de la race bovine charolaise s’est déroulé, le dimanche 23 février…

Sammie, le défi textile ambitieux de la traileuse cantalienne Noémie Goyer

À tout juste 25 ans, Noémie Goyer, enfant de la Châtaigneraie, est non seulement une spécialiste confirmée du running et du…

Une pharmacienne, devant sa pharmacie.
Du quiproquo au coup de foudre : parcours singulier d’une pharmacienne en milieu rural

Le parcours de Margaux Degrelle est celui d’une femme audacieuse, qui transforme les imprévus  en opportunités. Elle a su…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière