La Sépab, pierre angulaire de l’export de bétail vivant
Le 20 décembre se déroulait la tournée régionale de la FNB à Sète. L’occasion pour son président, Jean-Pierre Fleury, de faire le point sur les sujets d’actualité et de visiter la Sépab, la société d’exploitation du parc à bestiaux installée sur le port de Sète.
Ils étaient près d’une quarantaine à avoir fait le déplacement pour découvrir l’activité de la Sépab, le leader européen du transit et du stockage de bétail vivant regroupant les plus gros opérateurs économiques du secteur. Installé sur le port de Sète, le centre d’exportation ouvre une route maritime directe vers les pays du pourtour méditerranéen. La Sépab est en effet le seul centre permettant le dédouanement individuel des animaux. Sa mission première réside dans la gestion du transit du bétail acheminé sur le port de Sète. Pour le bien-être optimal des animaux, il est nécessaire de faire en sorte que l’arrivée des bétaillères coïncide au mieux avec le chargement immédiat sur les bateaux. La maîtrise de la logistique permet d’éviter les risques sanitaires liés au stockage. Elle permet également de diminuer les coûts pour l’importateur de bétails. Avec une moyenne annuelle de 85 000 bovins et 107 escales navires, la Sépab génère selon les années entre 10 et 25 % du trafic du port de Sète, ce qui en fait le premier port européen pour cette activité. Avec ses 3 000 mètres carrés et une capacité de 850 têtes, cette société a été créée en 1999. Le centre d’exportation de bétail étant en service depuis 2001. Il est né de l’initiative du GIE régional Languedoc-Roussillon élevage sous l’impulsion de la chambre de commerce et d’industrie de Sète. La région Languedoc-Roussillon et l’Union européenne ont largement contribué au financement du projet. Au 1er janvier 2016, 1 318 259 bovins et 473 872 ovins y avaient transité depuis sa création. Dans les pays méditerranéens, la consommation de viande augmente avec le niveau de vie. La demande croissante en animaux de boucherie et d’élevage est aussi liée à l’acquisition d’un vrai savoir-faire en matière d’engraissement. C’est désormais le cas en Turquie, en Algérie, en Tunisie et très prochainement au Maroc. Face à l’augmentation de la taille moyenne des navires et l’accroissement de la capacité d’accueil des pays destinataires, « nous prévoyons de doubler notre surface de stockage », annonce Laurent Trémoulet, le directeur de la Sépab.
La suite dans le Réveil Lozère, page 7, édition du 12 janvier 2017, numéro 1392.