La meilleure jeune caviste de France 2022 est Lyonnaise
En octobre, Léa Perret a remporté la première place du concours du meilleur jeune caviste de France, réservé aux professionnels de moins de 30 ans. Une étape de plus dans le parcours déjà bien rempli de la jeune femme originaire du Bugey (Ain).
Elle s'était promis de gérer un magasin digne de ce nom avant ses 30 ans. Finalement, c'est à 26 ans que le souhait de Léa Perret s'est exaucé. Depuis février, la jeune femme, originaire du Bugey, est cogérante de l'enseigne de vins et spiritueux Nicolas, située place des Jacobins, au coeur de Lyon. Un lieu très sentimental pour la caviste, puisqu'elle y a effectué son alternance lors de ses études d'oenologie. En octobre dernier, une nouvelle mention s'est ajoutée à son curriculum vitæ. Léa Perret est devenue lauréate du concours du meilleur jeune caviste de France.
Cette compétition existe depuis 2014 et se déroule tous les deux ans pour récompenser un ou une caviste de moins de 30 ans. « Les épreuves courent sur dix mois avec plusieurs étapes, explique la jeune passionnée. Parmi les épreuves, il y a notamment un quiz de connaissances, puis un autre plus poussé et une dégustation de vins, bières, spiritueux ou saké à l'aveugle, cela évolue un peu chaque année, ce n'est pas un concours encore figé comme le Meilleur ouvrier de France en sommellerie. »
Le Bugey dans le coeur et dans le verre
Au coeur de sa petite boutique, place des Jacobins à Lyon, la jeune femme native du Bugey l'affiche fièrement. Sur les étals, l'altesse de Montagnieu 2021 de la maison Yves Duport (Ain) est agrémenté d'une mention « Coup de coeur ». « On peut l'imaginer avec des poulardes de Bresse et une crème aux champignons », note la jeune caviste. Un blanc idéal pour accompagner un dimanche en famille, en somme, mais également lors des fêtes de fin d'année.
Mais selon Léa Perret, la clé d'un accord met et boisson réussi, c'est de sortir des sentiers battus et de ses habitudes. « Il est possible de prendre un champagne pour l'apéritif, mais aussi pour les fruits de mer, et de faire un accord vin blanc et vin rouge pour le plat... Je conseille d'adopter un vin pour plusieurs plats, ou de boire du vin non sucré pour le foie gras et de proposer un vin sucré pour les desserts », poursuit-elle, en évoquant l'exemple d'un cru Saint-Amour pour agrémenter un fondant au chocolat. « Souvent, nous n'y pensons pas, pourtant c'est un accord qui marche très bien, il ne faut surtout pas hésiter à essayer de nouvelles choses ! »