La France, grande exportatrice de broutard(e)s
Dans un contexte où l’Algérie et la Turquie ont rouvert leurs frontières aux exportations de bovins français, Interbev a souhaité faire le point sur plusieurs années d’export dans la filière bovine, le 5 octobre au Sommet de l’élevage.
« La France a une tendance à être plus naisseur qu’engraisseur », a analysé Philippe Chotteau, directeur du département économie à l’Institut de l’élevage (Idele), le 5 octobre au Sommet de l’élevage. Il intervenait dans le cadre d’une conférence intitulée « Filière bovine : panorama des exports de la France », organisée par Interbev. À travers ce constat, il résume les échanges de bovins qui se tiennent depuis deux ou trois ans entre la France, l’Europe et les pays tiers. En effet, l’Italie contrairement aux prévisions reste toujours très importatrice de broutards français. « Les exportations françaises de broutard rebondissent depuis 2014 alors que nous avions des questions sur la pérennité des systèmes d’engraissement dans la plaine du Pô à l’époque », observe Philippe Chotteau. Il constate également un changement de la demande avec une croissance de la demande de broutardes. « Cela correspond sans doute à des portions plus petites demandées par la GMS italiennes », remarque-t-il.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1429, du 12 octobre 2017, en page 10.