La FDSEA en congrès au Buisson
Lundi 30 octobre a eu lieu le congrès de la FDSEA au Buisson. L’occasion pour les élus et leurs adhérents d’échanger sur les sujets d’actualité.
Entre MHE, plan loup et prédation dans le département, question des prairies sensibles, et avances de la Pac qui n’ont pas encore été versées à tous les agriculteurs (environ 10 % des agriculteurs du département n’ont, à ce jour, pas reçu d’acompte) les débats de la matinée ont été nourris lors du congrès de la FDSEA au Buisson.
Sous le thème choisi cette année, « le syndicalisme, porteur de solution », la FDSEA, accompagnée de Patrick Bénézit, second président de la FNSEA et président de la FNB, en invité d’honneur, et des élus de la profession agricole et du département, a déroulé ses idées pour le futur du syndicat. Sans oublier de souligner les victoires syndicales obtenues ces dernières années, notamment sur l’ICHN en montagne sèche et la baisse des prix accordées aux agriculteurs du département touchés par la MHE et qui ont besoin de faire des analyses PCR.
Se syndiquer pour être mieux défendu
« L’essentiel des sujets qui nous préoccupent a été abordé ce matin, a noté Jean-François Maurin, président de la FDSEA. Vous pouvez le constater, nous n’avons pas le temps de nous ennuyer ». Énumérant les nombreux dossiers auxquels fait face, chaque jour, le syndicat en plus des appels des agriculteurs en recherche de réponses, Jean-François Maurin a rappelé que la FDSEA est toujours là pour répondre aux interrogations des uns et des autres. Ou pour les accompagner, au besoin. « Le thème de notre congrès résume bien ce qu’est la FDSEA, a-t-il souligné. En effet, à la FDSEA, on ne se contente pas de dire que ça ne va pas, mais on essaye de trouver des solutions pour faire avancer les choses ». Mais, pour que ces problématiques finissent par se résoudre, a rappelé le président de la FDSEA, « le nombre fait tout ». S’inquiétant de l’érosion régulière des adhérents au syndicat, Jean-François Maurin a noté que « cette tendance à la baisse est générale à tous les syndicats. Les gens deviennent individualistes, c’est une tendance sociétale ». Mais, pour le président de la FDSEA, le nombre est une réponse aux problématiques que peuvent rencontrer les agriculteurs sur le terrain. « Nous avons besoin d’être nombreux, d’abord pour l’aspect financier. Sans argent, nous n’aurions pas pu monter à Paris chercher les 4 millions d’euros de l’ICHN », a-t-il lancé aux adhérents et sympathisants. Dossier de l’ICHN qui s’est réglé à l’avantage des agriculteurs lozériens en 2023, après vingt ans de combat syndical sur le sujet. « Il y a encore douze communes qui sont exclues du dispositif, et nous travaillons désormais à les y intégrer, le plus rapidement possible ». Quant à savoir le temps que cela prendra, le président de la FDSEA a préféré en rire.