Industriels et agriculteurs veulent aller plus loin
La proposition de loi Égalim 2 est saluée par les opérateurs, mais suscite encore de nombreuses attentes : renforcement de la prise en compte du coût de production pour les agriculteurs, du tarif pour les industriels.
![La proposition de loi Égalim 2 est saluée par les opérateurs, mais suscite encore de nombreuses attentes : renforcement de la prise en compte du coût de production pour les agriculteurs, du tarif pour les industriels.](https://medias.reussir.fr/pamac/styles/normal_size/azblob/2024-01/reveil-lozere_Y9Z5OOSX1_web.jpg.webp?itok=lxJr5zM_)
Tout juste diffusée, la proposition de loi (PPL) du député LREM Grégory Besson-Moreau visant à protéger la rémunération des agriculteurs, dite Égalim 2, suscite de nombreuses demandes des opérateurs. Le ministre de l'Agriculture a d'ailleurs pris les devants. Il assure, dans un communiqué le 15 avril, que le gouvernement « organisera dans les prochaines semaines une large concertation des parties prenantes sur ces dispositions, de façon à pouvoir apporter les ajustements qui seraient nécessaires lors de l'examen par le Parlement ». Les industriels sont particulièrement circonspects et demandent à voir le ministre pour y apporter des ajustements. « Sanctuariser les seules matières premières agricoles sans sanctuariser les coûts de transformation ne produira qu'un seul effet : l'affaiblissement du maillon industriel dans les négociations commerciales avec les distributeurs », alertent les industries agroalimentaires au travers de leur fédération (Ania, la Coopération agricole, le Feef et l'Ilec).