Huit nouveaux “acteurs du monde rural” sortent motivés de leur formation
Huit jeunes agriculteurs, installés ou sur le point de l’être, ont suivi une formation de cinq semaines au centre Hors saison de Sainte-Eulalie, organisée par les JA du Cantal.

Huit jeunes installés ou prêts à s’installer ont suivi la session“Devenir acteur en milieu rural” à Sainte-Eulalie.
©
L'Union du Cantal
Cinq semaines pour changer. C’est le défi que les JA ont lancé à huit jeunes installés ou prêts à s’installer. La dernière session de la formation “Devenir acteur en milieu rural” vient de se terminer. Vendredi 17 novembre, les huit stagiaires ont tenu à remercier les différents intervenants, au cours d’une séance de restitution. L’occasion pour Joël Piganiol, responsable de cette formation, de mesurer le chemin parcouru depuis le premier jour. En peu de temps, certains se sont métamorphosés ! Il faut préciser que le volet communication est particulièrement développé par l’Ifocap (Institut de formation pour les agriculteurs et responsables agricoles).Pas le temps de s’ennuyer !
La prise de parole en public est un exemple frappant du changement opéré pendant la durée de ce stage (qui donne une équivalence d’un mois dans le cadre du stage 6 mois préalable à l’installation. “Et on y apprend des choses très différentes qu’à l’école ou dans les cours de ferme”, confirment les stagiaires.Au programme cette année : la connaissance des différentes organisations professionnelles agricoles, avec un décryptage de la structure syndicale des Jeunes agriculteurs par Agnès Coiffard ; une présentation des filières organisées dans le Cantal, dont la filière lait et ses débouchés AOC présentés par Michel Lacoste ; découverte des filières en aval à travers des rencontres organisées avec les responsables de la grande distribution ; visite du Sénat avec Pierre Jarlier et micro-trottoir réalisé à Paris sur le thème de la perception par la société du métier d’agriculteur. “Ce thème a servi de fil rouge tout au long des cinq semaines”, révèle Joël Piganiol. “Il a débouché sur l’élaboration d’un projet issu du ressenti de chacun des stagiaires.
Trois pistes
Afin d’améliorer l’image de l’agriculture, ils ont développé trois pistes : rencontrer le consommateur directement sur les sites de consommation que sont les grands magasins ; mieux communiquer dans la presse qui peut être le lien entre les questions que se posent le consommateur et les réponses que peuvent apporter les producteurs ; créer un événementiel de type salon présentant les différentes filières locales au grand public”. Motivés, les jeunes stagiaires comptent bien donner une suite concrète à ces cinq semaines qui leur ont changé leur façon d’aborder leur environnement et donner l’envie de s’impliquer davantage dans la vie de leur village, dans les structures liées à leur métier.
La prise de parole en public est un exemple frappant du changement opéré pendant la durée de ce stage (qui donne une équivalence d’un mois dans le cadre du stage 6 mois préalable à l’installation. “Et on y apprend des choses très différentes qu’à l’école ou dans les cours de ferme”, confirment les stagiaires.Au programme cette année : la connaissance des différentes organisations professionnelles agricoles, avec un décryptage de la structure syndicale des Jeunes agriculteurs par Agnès Coiffard ; une présentation des filières organisées dans le Cantal, dont la filière lait et ses débouchés AOC présentés par Michel Lacoste ; découverte des filières en aval à travers des rencontres organisées avec les responsables de la grande distribution ; visite du Sénat avec Pierre Jarlier et micro-trottoir réalisé à Paris sur le thème de la perception par la société du métier d’agriculteur. “Ce thème a servi de fil rouge tout au long des cinq semaines”, révèle Joël Piganiol. “Il a débouché sur l’élaboration d’un projet issu du ressenti de chacun des stagiaires.
Trois pistes
Afin d’améliorer l’image de l’agriculture, ils ont développé trois pistes : rencontrer le consommateur directement sur les sites de consommation que sont les grands magasins ; mieux communiquer dans la presse qui peut être le lien entre les questions que se posent le consommateur et les réponses que peuvent apporter les producteurs ; créer un événementiel de type salon présentant les différentes filières locales au grand public”. Motivés, les jeunes stagiaires comptent bien donner une suite concrète à ces cinq semaines qui leur ont changé leur façon d’aborder leur environnement et donner l’envie de s’impliquer davantage dans la vie de leur village, dans les structures liées à leur métier.