Essenciagua valorise le savoir-faire local et la Lozère dans ses productions
Cela fait près de sept ans que Laurent Gautun a implanté Essenciagua en Lozère. Un choix délibéré car, selon lui, « les richesses du territoire lozérien sont un atout ».
Si Essenciagua, sise à La Tieule, est bien connue en Lozère, elle a aussi su faire sa place sur le marché hexagonal et international. L'entreprise a participé trois fois à l'événement Made in France organisé à l'Élysée chaque année, et participe aussi pour la première fois au salon Made in France, qui se tient Porte de Versailles du 9 au 12 novembre. Ce salon qui accueille près de 100 000 visiteurs chaque année, a pour ambition de promouvoir et de soutenir les industries locales. La région mise à l'honneur en 2023 est l'Occitanie.
Essenciagua veut « valoriser le territoire »
Si les matières premières qui deviennent des huiles essentielles dans le laboratoire d'Essenciagua à La Tieule viennent de la terre, l'entrepreneur Laurent Gautun n'oublie pas de se tourner vers l'avenir pour attirer de nouvelles clientèles vers ses produits, en misant sur le digital. « Nous avons un engagement fort sur le made in France et l'origine de nos produits », souligne l'entrepreneur. Un point sur lequel Essenciagua souhaite miser, et qui lui permet de se distinguer, en allant plus loin : « nous avons fait un distinguo sur nos étiquetages d'étuis, notamment ». Si le produit est seulement distillé par Essenciagua, l'étiquette l'indique. Et si le produit est « cultivé et distillé en France », cela est aussi indiqué. Une manière pour Laurent Gautun de répondre à l'enjeu de « l'origine de fabrication des produits », auquel la société de consommation devient de plus en plus attentive. « Nous voulions réaffirmer un message sur nos origines agricoles et sur notre métier d'artisan, face à des productions qui se massifient ». Pour l'entrepreneur, la qualité artisanale de ses produits offre une valeur ajoutée, « car une fabrication plus pointue permet d'aller vers des applications de soins, par exemple ». Il souhaite d'ailleurs aller plus loin dans le référencement en ayant demandé une labellisation « Entreprises du patrimoine vivant »*, qui, si tout va bien, devrait être attribué en 2024.