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En Seine-Normandie, améliorer l'eau en additionnant les politiques

L'Agence de l'eau Seine-Normandie a présenté le 26 novembre son bilan annuel. Le nombre de captages dégradés se réduit, mais des problèmes subsistent sur les nitrates et les pesticides. La solution, estiment les représentants de l'Agence, viendra de la complémentarité entre politiques locales et nationales.

L'Agence de l'eau Seine-Normandie a présenté le 26 novembre son bilan annuel. Le nombre de captages dégradés se réduit, mais des problèmes subsistent sur les nitrates et les pesticides. La solution, estiment les représentants de l'Agence, viendra de la complémentarité entre politiques locales et nationales.
L'Agence de l'eau Seine-Normandie a présenté le 26 novembre son bilan annuel. Le nombre de captages dégradés se réduit, mais des problèmes subsistent sur les nitrates et les pesticides. La solution, estiment les représentants de l'Agence, viendra de la complémentarité entre politiques locales et nationales.
© Vincent Motin - L'agriculteur normand

C'est aujourd'hui une question réglementaire, qui pourrait se transformer demain en enjeu de survie. « Le changement climatique va entraîner des périodes d'à-sec et nous aurons besoin de tous les captages. Nous ne pouvons donc pas nous permettre d'en gâcher avec les pollutions », alerte Christophe Poupart, directeur de la connaissance au sein de l'Agence Seine-Normandie.
Le bilan annuel de la qualité du bassin paru le 26 novembre montre que les efforts commencent à payer. Pour les eaux souterraines, par exemple, 25 stations supplémentaires sont passées récemment dans la catégorie « bon état ». Au total, cette catégorie représente désormais 58 % de 512 stations étudiées, contre 53 % en 2019. Mais « les dégradations liées aux nitrates sont en hausse », regrette Christophe Poupart, alors qu'environ 90 stations sur le bassin de l'Agence ont été déclassées en 2021 pour ce paramètre.
La période récente a d'ailleurs vu, rappelle-t-il, « une aggravation des épisodes d'échouages d'algues, comme à Courseulles-sur-mer (Calvados) ». Car la plupart des nouveaux sites dégradés « se trouvent principalement dans les zones de retournement de prairies, et notamment en Normandie », selon M. Poupart.

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