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Lait
Des paroles, c’est bien… des actes, c’est mieux !

En réponse au mot d’ordre lancé par la FNPL, une délégation des représentants laitiers FDSEA et JA a été reçue par Monsieur le Préfet, le 24 octobre dernier.

© La Creuse agricole et rurale
Alors qu’aujourd’hui le revenu des éleveurs est durement affecté par la hausse exponentielle des charges aggravée par des attitudes irresponsables et sclérosantes des entreprises en matière de prix et de volume, les éleveurs laitiers ne veulent plus entendre de discours, ils veulent des actes ! C’est ce message qu’ont porté les représentants des producteurs laitiers FDSEA et JA le 24 octobre dernier auprès de Monsieur le Préfet de la Creuse. Les derniers indices de tendance de marchés de l’interprofession annoncent un prix du lait à la baisse. C’est la conséquence de la situation des marchés au printemps 2012. Sauf que nous sommes en octobre 2012. Ces mêmes marchés se sont plus que redressés. Les entreprises « font leur beurre » pendant que les producteurs doivent encaisser des niveaux de coûts de production jamais atteints jusqu’alors (prix de l’alimentation du troupeau). Cette situation n’est pas acceptable, c’est pourquoi Didier Bayer, Président de la section laitière, a demandé l’entrée immédiate de la filière lait dans le cadre de l’accord du 3 mai 2011 obtenu par la FNSEA. Il est plus que temps que le coût de production devienne une composante du calcul du prix. Le ministre est venu au Sommet de l’Elevage pour exprimer son soutien à l’élevage dans tous les territoires. Il a rappelé sa volonté de lutter contre toute forme de dérégulation agricole, et dit vouloir fixer un cadre contractuel qui intègre la grande distribution pour répercuter de manière intelligente les augmentations des coûts de production. La profession prend acte de cette volonté mais attend des actes concrets ! D’autant que dans nos zones à faible densité laitière, le risque de délocalisation de la production est fort. Ce risque est accentué dans notre département qui ne compte aucune AOP susceptible de garantir une pérennité de la production voire même de la filière. Le Préfet, Claude Serra, s’est engagé à faire remonter l’ensemble des remarques et demandes de la profession sur ce dossier auprès du ministère.

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